Il est possible de vous vous posiez la question alors voici ce que j’ai trouvé dans la littérature.

Il faut compter 4 m² de plan d’eau par élève présent dans l’eau. Les espaces réservés aux élèves doivent être clairement délimités, les espaces de travail sur les parties latérales.

  • Les flotteurs:
    • en position ventrale, frites sous les bras pour que les élèves trouvent une sensation d’appuis,
    • en position dorsale, planche tenue sur le ventre.

  • Les lunettes: elles favorisent la prise d’information sous l’eau. Envisager avec les élèves une séance en classe pour apprendre à les régler.
  • Les petits objets: flottants, semi immergés ou immergés permettent de donner un mobile à l’action ( chasse au trésor, pêche aux coquillages..)

  • Les jouets aquatiques: pour les plus jeunes, arrosoir, moulin à eau, ballon, cerceau..

  • La perche: permet aux élèves d’avoir un appui solide tout en étant loin du bord, de se tracter au fond de l’eau.
  • La cage aquatique: excellent outil d’exploration sub-aquatique.

  • Les tapis de flottaison: prise d’appuis moins en moins solide (déplacement le long de la rigole pour le long des tapis).

  • Le toboggan: entrée dans l’eau sous forme jouée pour aller vers l’immersion totale. Favorise la position ventrale avant.

A l’école élémentaire: 1 enseignant et 1 adulte agrée (s’il y a moins de 12 élèves 1 enseignant seul)

A l’école maternelle: 1 enseignant et 2 adulte agrée (s’il y a moins de 12 élèves 1 enseignant et un parent)

Les intervenants extérieurs: 

  • A1: intervenants bénévoles non chargés d’enseignement. Il est pratiqué un test en milieu aquatique. Ils assurent le déroulement d’un atelier, aide à la conduite d’une situation avec l’enseignant. Ils viennent en soutien sur un groupe mais ne peuvent pas être en autonomie d’enseignement avec un groupe d’élèves.
  • A2: intervenants bénévoles pouvant prendre en charge un groupe. Il s’agit d’un enseignant 1er degré ( retraité ou mi-temps) ou professeur d’eps. Ils assurent la surveillance du groupe d’élèves confiés, animent des activités selon les modalités fixées par l’enseignant.
  • A3: intervenants rémunérés MNS, ETAPS ( éducateurs territoriaux activités physiques et sportives)
  • Cas particulier:
    • les ATSEM: participent à l’encadrement de la vie collective mais en aucun cas ne compte dans le taux d’encadrement et n’ont pas besoin d’agrément. Leur présence est soumise à autorisation du maire
    • les AVS: accompagnent les élèves y compris dans l’eau mais n’entrent pas dans le taux d’encadrement.
    • les parents accompagnateurs: aide pour le trajet, les vestiaires mais n’approchent pas du bassin!!!!

A la fin, l’enfant devra réussir les 2 parties du palier 2.

ObjectifsSituationsOrganisation et consignes
Coordonner la respiration à la propulsion pour nager plus loin sur le ventre CRAWL 3 TEMPS Réaliser la situation de référence (après une glissée ventrale, nager le plus loin possible en tournant les bras et en inspirant sur le côté quand nécessaire) en plaçant un temps d’inspiration tous les 3 mouvements de bras. On inspire donc alternativement de chaque côté.
Nager plus loin sur le ventre en améliorant l’efficacité de la propulsion NAGER EN S’ÉCONOMISANT Avec un pull-boy entre les jambes, faire une glissée ventrale et nager 10 à 25 m en crawl en faisant le moins de mouvements de bras possible.

Compter ses mouvements, comparer, recommencer.
Qu’est ce qui permet de s’économiser ?
– chercher beaucoup d’eau loin devant pour l’amener loin derrière en accélérant ;
– le retour aérien se fait avant-bras et main relâchés.
Nager plus loin sur le dos en améliorant l’efficacité de la propulsion NAGER SUR LE DOS EN S’ÉCONOMISANT Avec un pull-boy entre les jambes, faire une glissée dorsale et nager 10 à 25 m en dos crawlé en faisant le moins de mouvements de bras possible.

Compter ses mouvements, comparer, recommencer. Qu’est ce qui permet de s’économiser ?
Plonger (entrer dans l’eau par la tête) PLONGER DÉPART SUR UN GENOU

PLONGER DÉPART ACCROUPI, PIEDS DÉCALÉS
Recommandations de sécurité :
– attention à la profondeur (minimum 1,80 m),
– l’enfant qui plonge ne doit pas pouvoir heurter l’échelle ou le bord ni entrer en collision avec un autre enfant,
– les orteils doivent être accrochés au bord (en griffes) pour ne pas glisser.


Départ sur un genou:
Un pied posé au sol crocheté au bord et un genou posé sur une planche.

– placer bras et tête en position TORPILLE,
– basculer en avant en poussant légèrement sur le(s) pied(s),
– dans l’eau, rechercher la position TORPILLE
– redresser le gouvernail des mains pour remonter à la surface de l’eau

Départ accroupi: Accroupi au bord pieds décalés (le pied avant est crocheté au bord).

– placer bras et tête en position TORPILLE,
– basculer en avant en poussant légèrement sur le(s) pied(s),
– dans l’eau, rechercher la position TORPILLE
– redresser le gouvernail des mains pour remonter à la surface de l’eau

ObjectifsSituationsOrganisation et consignes
Prolonger la glisse par des mouvements de jambes équilibrateursBattements alternés après glissée Glissée ventrale prolongée par des battements.
Glissée dorsale prolongée par des battements.
Glissée ventrale + battements, ½ vrille (quand je
veux) pour finir sur le dos.
Glissée costale prolongée par des battements


Pour toutes les glissées : rappeler des consignes de la
glissée : corps tonique et menton poitrine.
La position de torpille travaillée précédemment
est toujours requise. La maintenir malgré les
perturbations dues aux battements.
Battements :
chevilles souples,
cuisses actives (mouvements de haut en bas),
faire un peu d’écume avec les pieds.
sur le ventre, seuls les pieds sortent un peu de l’eau,
sur le dos, les genoux ne sortent pas de l’eau
(repère de la planche qu’on ne cogne pas).
Tous ces exercices peuvent être proposés avec
palmes afin de découvrir et renforcer les
sensations d’appuis

Prolonger la glisse par des mouvements de jambes équilibrateurs
Le bateauPar deux côte à côte sur le ventre, pousser une « frite » ou un tapis en effectuant des battements.

Variante : sur le dos tirer une « frite » tenue au dessus des cuisses.
Ajouter le moteur principal : les brasLe radeauCouché à plat ventre sur une planche tête dans l’eau (les jambes sont inertes) : avancer, reculer, travail
des bras simultanés ou alternés, retour* aérien ou sous-marin. Idem sur le dos, planche sous le bassin, corps gainé.

Variante 1 : faire le moins de mouvements
possible dans une traversée.

Variante 2 : faire la course à plusieurs.

Variante 3 : aller le plus lentement possible.


Sentir que ce n’est pas seulement la main qui agit sur l’eau mais aussi l’avant-bras et le bras. Le trajet de la main doit être le plus long possible
Réaliser des expirations complètes et enchaînéesLe bateau va plus loinAprès une glissée ventrale (pull-boy entre les cuisses) :
– aller le plus loin possible en tournant les bras et en soufflant, quand nécessaire,
– inspirer sur le côté du bras qui est en fin de traction (on peut ralentir le
mouvement), recommencer un cycle de bras.

A la fin de cette étape l’élève réussira le palier 1

Natation le retour!

Voici une fiche plutôt synthétique sur la natation qui développe les observables, les niveaux de réalisation et les apprentissages décisifs. Je mets  tout de même un bémol car  le comportement des élèves n’est pas aussi figé par exemple un élève peut mettre la tête dans l’eau mais ne pas réussir à quitter les appuis plantaires par exemple.

 

Les observables : Le niveau de réalisation Les apprentissages décisifs pour passer d’un niveau à l’autre
L’enfant est très crispé :
– il refuse d’aller dans l’eau ,
– il reste accrocher à l’adulte,
– il refuse de quitter le bord.
Niveau initial : l’enfant est inhibé  
    Entrer en relation avec un milieu particulier :
– entrer dans l’eau,
– agir dans l’eau.
L’enfant :
– se déplace à l’aide d’appuis solide, pieds ou mains.
– refuse de mettre le visage dans l’eau.
– perd son équilibre vertical sans pouvoir le retrouver.
– agresse l’eau par des réactions explosives.
Niveau 1   
  familiarisation s’équilibrer, se rééquilibrer pour accepter de se laisser porter par l’eau (trouver des appuis sur l’eau)
L’enfant :
– accepte l’immersion passagère de la tête,
– peut retrouver son équilibre vertical lorsqu’il le perd,
– sait quitter ses appuis plantaires,
– a besoin de l’aide de moyens matériels pour se déplacer « longtemps » comme des flotteurs, des lignes d’eau (pont de singe) , .. et dépense beaucoup d’énergie pour agir dans l’eau,
– se déplace sur quelques mètres environ, tête en hyper tension, buste oblique, regard horizontal sans immersion de la tête.
Niveau 2  
  autonomie se déplacer en s’orientant dans tout le volume aquatique :
– utiliser la tête comme pilote d’équilibration,
corps en allongement sur l’axe de déplacement,
L’enfant :
– se déplace sur et sous l’eau sans aide matérielle, avec des appuis variés, sur le ventre et sur le dos,
– accepte l’immersion volontaire de la tête pour aller cherche un objet en contrôlant l’apnée,
– se déplace sur 10 à 15 m en apnée «  entre deux eaux », et remonte pour sortir la tête et respirer.
Niveau 3  
  efficacité construire des appuis efficaces et une respiration aquatique rythmée et en continu
L’enfant :
– peut se déplacer sur une distance longue en utilisant l’espace aquatique dans toutes ses dimensions et une respiration adaptée.
– ne gère pas au mieux ses ressources par rapport à une activité de performance (bages codifiée) , d’expression- communication (natation synchronisée), d’opposition collective (water polo) ou de sauvetage.
Niveau 4  
  spécialisation optimiser/réguler : ses actions propulsives, la glisse dans l’eau en diminiuant les résistances à l’avancement
L’enfant :
– -nage longtemps, vite, avec uen respiration aquatique efficace,
– s’exprime seul ou à plusieur, à travers une chorégraphie dans le milieu aquatique,
– joue collectivement au ballon en utilisant ses compétences aquatiques, pour faire basculer le rapport de force en faveur de son équipe et gagner
Niveau 5  
  expertise