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L’acquisition du langage suppose un apprentissage, une assimilation des propriétés du langage tant sur le plan phonétique (apprendre un son) que sémantique que syntaxique.

Chaque communauté linguistique dispose d’un ensemble de signes et de codes qui lui sont propres.

En France, la langue est fixée pour la première fois par Richelieu pour asseoir le pouvoir du roi)

1.La langue

La langue est un code. Elle favorise l’accueil de tous à l’école. La langue véhicule une certaine façon de voir le monde. Les enfants nés dans une autre langue n’ont pas forcément la même conception du monde que l’enseignant qui est née dans la langue française. La langue et la culture vont créer des clivages. Le but,ici, n’est pas de calquer notre représentation du monde mais de comprendre . Plus on est ouvert plus on facilite l’apprentissage des enfants.

Le langue est un produit culturel.

C’est aussi un produit social, la convention d’une communauté linguistique, un système complexe et évolutif (système d’associations et de coordinations des signes).

2. La parole

La parole est une utilisation personnelle de la langue.

3. Le langage

Il y a une dimension émotionnelle du langage, une volonté d’expliquer dans le but de communiquer. Attention 85% du langage est non verbale.

Le langage se comprend selon 3 dimensions:

  • psychologique: quand je m’exprime c’est en fonction de mon vécu, de mes émotions et ressentis, il existe un stress du fait de parler à l’oral.
  • sociale: on développe le langage à la maison, lors d’activités, de sorties, .. Aussi, tous les enfants n’arrivent pas à l’école avec la même base, les mêmes apports.
  • cognitive: le langage sert à penser.

Le langage est le produit de l’activité d’un sujet s’exprimant au moyen d’une langue ( discours ou texte).

Le langage est complexe et permet d’exprimer et de percevoir les états affectifs, les concepts et les idées au moyen de signes acoustique et graphique.

En situation scolaire, le langage correspond aux activités de réception et de compréhension ( écouter, lire), aux activités de production (construire des phrases et des énoncés), aux situations d’interaction (échanges entre paires, avec l’enseignant et à bon escient).



1Henri Wallon explique que le langage permet l’individualisation des objets et des actes. Le langage permet d’être en symbiose avec l’entourage. Le nom représente l’objet mais aussi l’individualise et le distingue des autres objets. Par exemple: mon jouet, ma voiture.

Il permet l’identification du moi (rôle du langage dans la prise de conscience du soi). Peu à peu l’enfant prend conscience du soi et se détache de sa mère. Il va identifier les objets c’est à dire les détacher de l’ensemble perceptif et unir les objets semblables en procédant à une catégorisation.

Le langage comme condition à l’indépendance de l’enfant: il contribue à l’identification des objets, du moi, et lui permet une plus grande autonomie.

Le langage comme condition de cohérence et de stabilité des représentations: il est supporte et active la pensée, la réflexion, l’organisation et la compréhension du monde.

Le langage conditionne et facilite la diversification et la stabilisation des rapport sociaux: il les rend possible.





Cela fait parti du socle commun et est dans les apprentissages. On a besoin de mots pour apprendre et de mots pour reformuler. Le langage est ce qui permet d’intégrer le savoir. Il permet la communication et l’interaction avec les paires.

Il est le pivot des apprentissages à l’école (même une séance de sport ou de motricité fine).

C’est par le mot que le geste devient quelque chose de concret. Il permet:

  • une meilleure compréhension, la mémorisation d’un savoir.
  • de s’ouvrir au monde (c’est quand je peux nomme les choses que je peux aller à l’extérieur de moi).
  • l’intégration, l’insertion sociale dans la vie quotidienne.
  • de se repérer dans l’espace et le temps : dans, sur, avant, après..
  • d’intégrer une réflexion à ses actes et même de transformer sa pensée antérieure.

Le langage est le propre de l’homme et nécessite un long apprentissage.



Ils sont de 4 types:

1.La construction

  • variables didactiques: papier blanc ou quadrillé, instrument disponible, spécificités des dessins (nombre d’étapes), taille de l’espace dans lequel réalise la figure.
  • difficultés et erreurs: ne connait pas les propriétés, pas de tracé intermédiaire.

2.La reproduction

  1. Reproduction d’une figure complexe du plan sur papier blanc; décomposition en sous figure, repérer les liens entre elles, définir un ordre chronologique de tracé.
  2. Reproduction sur papier quadrillé, placer les points caractéristiques de la figure

Variables didactiques: papier, figure de base, importance ou non de la chronologie de construction, liens.

3. Agrandissement

  1. proportionnalité (la mesure d’angle ne change pas)
  2. méthode géométrique (construction alignement d’angle

Variables didactiques: nature du coefficient d’agrandissement, relation entre les différentes mesures de la figure à agrandir, règle graduée, relation géométrique dans la figure.

4. Description

Analyse de la figure et communication des différentes étapes de construction.

Difficultés et erreurs: vocabulaire, méconnaissance des propriétés qui caractérisent les figures de bases, effort de concentration, nomination de certains points de la figure.

La connaissance des solides se développera à travers des activités de tri, d’assemblages et de fabrication d’objet au C2.

Les notions de géométrie plane et les connaissances sur les figures usuelles s’acquièrent à partir de résolution de problème: reproduction de figure, activité de tri, description de figure, tracé suivant un programme de construction.

Au cycle 2 se réalise le passage de la géométrie perceptive à la géométrie contrôlée par des instruments (installé en cycle 3) puis vers des raisonnements et une argumentation.

Variable didactique dans la reconnaissance d’une figure:

  • présence ou non d’un instrument,
  • figure isolée ou non,
  • figure en position prototypique ou non.

Difficultés

  • ne dispose pas d’images mentales des figures à reconnaître,
  • ne reconnait les figures qu’en position prototypique ou en isolant la figure
  • ne contrôle pas toutes les propriétés et a du mal à utiliser certains instruments,
  • mauvaise connaissance du vocabulaire,
  • confusion entre objet et représentation.

L’élève doit être capable d’associer une figure à sa description.