Il existe un certain nombre d’outils pour les élèves à besoins particuliers:

Le PPS,  Projet Personnalisé de Scolarisation dispositif. Relevant de la MDPH,il s’adresse aux élèves reconnus  « handicapés » par la CDA ( Commission des Droits et de l’Autonomie relevant de la MDPH -Maison Départementale des Personnes Handicapées).  S

Le PAP, Plan d’Accompagnement Personnalisé, est un dispositif interne à l’établissement. Il concerne les élèves atteints de troubles des apprentissages évoluant sur une longue période sans reconnaissance du handicap : trouble spécifique du langage (dyslexie, dysphasie, dyspraxie …)

Le PPRE,Programme Personnalisé  de Réussite Éducative, est un dispositif purement pédagogique. Le PPRE peut être établi  pour des élèves dont les connaissances et les compétences scolaires spécifiques ne sont pas maîtrisées ou qui risquent de ne pas être maîtrisées. Le PPRE est obligatoire en cas de redoublement.

Le PAI,Projet d’Accueil Individualisé, est un dispositif interne à l’établissement. Le PAI concerne les élèves atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période sans reconnaissance du handicap : pathologies chroniques, allergies, ..

Pour plus d’informations je vous invite à consulter le document ci-après:

DP-Ecole-inclusive-livret-repondre-aux-besoins_373373

 

Un peu d’histoire pour commencer

La circulaire du 30 avril 2002 traite des dispositifs d’adaptation et d’intégration scolaire dans le premier degré.

La loi du 11 février 2005 marque une nouvelle étape dans l’affirmation des droits des personnes handicapées et dans la volonté de l’État de garantir un accès à la scolarisation de droit commun, tout en répondant au mieux aux besoins éducatifs particuliers des jeunes.

La circulaire du 7 août 2009  et celle du 15 juillet 2010 abrogent la circulaire 2002-113 d’avril 2002 et  semblent confirmer la volonté d’une approche toujours plus inclusive de la scolarisation des élèves handicapés. Pour la première fois, le terme d’inclusion apparaît et réaffirme la nécessité d’une scolarisation en milieu ordinaire.

Les réflexions sur l’intégration et l’inclusion scolaire des élèves à besoins particuliers dans les écoles ordinaires à émerger dans les années 1970 dans le but d’instruire les enfants ayant de grandes difficultés d’apprentissage. Il a été constaté que  l’intégration présente des limites et l’on observe une évolution vers un concept plus large, celui de l’école inclusive.

 

Intégration vs Inclusion

Revenons sur la notion d’intégration à l’école, elle se concrétise de la manière suivante. L’élève concerné est intégré en classe pour les matières où il est montré qu’il pouvait suivre. Ces enseignements sont   accompagnés d’un enseignement spécialisé en dehors de la classe pour les besoins spécifiques (rééducation). Mais ce dispositif a montré ses limites. En effet, ce système attend de l’enfant qu’il s’adapte à l’école mais l’école ne s’adapte pas à l’enfant.

L’inclusion quand a elle revêt un aspect différent. Ici, c’est l’école qui s’adapte à l’enfant. Ainsi, l’enseignement se construit à partir des besoins des élèves, il s’agit alors de  mettre en place un dispositif plus modulaire, qui permette de constituer à certains moments de la journée des groupes de besoins, spécialisés ou non.

 

Les enjeux

L’école inclusive offre aux enfants à besoins éducatifs particuliers : le droit de grandir avec ses pairs, de développer ses compétences cognitives dans une école proche de chez lui, de construire les compétences sociales.

Les enfants dits ordinaires profitent aussi des aménagements qui sont faits pour leurs camarades. Une pratique systématique de la différenciation est évidemment au bénéfice de tous. De plus, l’inclusion favorise le respect d’autrui, l’ouverture sur l’autre et l’acceptation de la diversité.

Les obstacles

Obstacles liés à la diversité des publics accueillis : l’organisation individualisée de parcours correspondant à chacun des profils des élèves accueillis  est complexe.

Obstacles liés au comportement de l’élève : un élève a parfois besoin de temps pour prendre de nouveaux repères, pour se reconnaître dans son nouveau groupe-classe et aussi pour se « reconstruire » avant d’être capable d’acquérir une attitude d’élève, de nouveau compatible avec une fréquentation, même ponctuelle, de la classe ordinaire.

Obstacles liés à la configuration des locaux : la loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées repose sur le principe d’accessibilité. Or toutes les classes ordinaires ne sont pas accessibles.

Obstacles liés à la nature du projet d’inclusion : un décalage entre les apprentissages de l’élève en Clis et l’acquisition de la langue écrite notablement en maths et français.

Obstacles liés aux représentations de l’enseignant de la classe « ordinaire » : l’enseignant a déjà ses élèves ordinaires et leur hétérogénéité « à gérer » et l’énergie a déployée en direction
de ces enfants limite souvent la propension de ces enseignants à accueillir de nouveaux élèves aux besoins spécifique.

Obstacles liés à l’accompagnement des enseignants : les modalités concrètes de mises en oeuvre sont déléguées au terrain et l’enseignant peut se trouver démuni.

Le préfixe « dys » désigne toutes les personnes soufrant des troubles suivants :

Dyslexie:  difficultés avec les lettres et les mots ,

Dyspraxie :difficultés avec les gestes,

Dyscalculie : difficultés avec les chiffres et les calculs,

Dysorthographie: difficultés avec l’orthographe et la grammaire,

Dysphasie: difficultés avec le langage parlé,

Dysgraphie:  difficultés avec l’écriture,

Ces différents troublent neurologiques sont encore mal connus et demandent des aménagements en amont dans les préparations des séances.  Afin de mieux les comprendre, j’ai trouvé des cartes mentales que voilà!