L’activité de construction passe par une anticipation mentale du produit fini puis par l’élaboration d’une procédure de tracé avant de passer à l’exécution du tracé.

L’élève doit être capable de :

  • savoir écrire un programme de construction d’une figure,
  • savoir construire une figure décrite par un programme de construction,
  • savoir comprendre ou utiliser le vocabulaire à bon escient,
  • savoir intercepter des désignation de points par des lettres,
  • savoir décomposer une figure complexe en sous figures.

Les variables didactiques:

  • figure à compléter ou figure à construire totalement,
  • début de la construction en position prototypique ou non,
  • nature de la figure (losange/rectangle)

Les difficultés des élèves:

  • mobiliser des images mentales => remédiation par la manipulation, le tracé à main lever, la mobilisation d’instruments
  • utiliser les instruments,
  • utilisation du vocabulaire adéquat.

Entrer dans le langage c’est se mettre en jeu. Le rôle de l’enseignant est fondamental pour apprendre à parler. Il faut proposer à l’enfant d’entrer dans le langage au travers de situations variées et accompagner sa progression.

Il faut définir 1 à 2 objectifs par séances dont 1 objectif langagier seulement.

En maternelle, le travail oral est réalisé dans toutes les situations et dans tous les domaines. Il est également nécessaire de travailler les compétences de compréhension et de production (en continu et en interaction) .

L’élève acquière du vocabulaire et une syntaxe adéquate. Il apprend à manipuler les mots dans différents contexte d’utilisation (un mot est retenu si il est utilisé entre 8 et 10 fois dans différents contextes).

On reformule à la place de l’enfant , on donne les mots plutôt que de les laisser en difficulté.

1. Le rôle de l’enseignant

Le rôle de l’enseignant est fondamental. L’enfant a besoin d’un adulte pour apprendre à parler. Il s’agit de la fonction d’étayage de Jérome Bruner.

Cette dernière renvoie au cadre proposé par Vygotski: dans une situation d’apprentissage, il y a un novice et un tuteur. Le but du novice est de faire et/ou de dire, celui du tuteur est de faire faire ou de faire dire.

Le tuteur doit fournir au novice toutes les informations nécessaires, les instruments utiles et les présenter sous forme simplifiée et assemblable par le novice.

Plus le novice progresse, plus le tuteur s’efface pour lui laisser l’initiative et le contrôle de la réalisation.

Bruner utilise la fonction d’étayage afin de soutenir et de stimuler l’enfant pour qu’il puisse effectuer la tâche, comprendre le but à atteindre et les moyens de l’atteindre

2. L’étayage

Il définitif les 6 fonctions de l’étayage:

l’enrôlement : faire entrer les enfants dans la tâche. Engager l’intérêt de tous les enfants dans celle-ci.

la réduction des degrés de liberté: faire en sorte que l’enfant ne se sente pas submerger. L’enseignant apporte les aides: d’abord, maintenant, ensuite..

le maintien de l’orientation: maintenir tous les enfants dans la tâche.

signalisation des caractéristiques déterminantes: l’enseignant va fournir une information entre ce que l’enfant a produit et ce qu’il devrait dire.

le contrôle de la frustration: l’enseignant motive les enfants par une parole bienveillante, fait en sorte que l’enfant ne soit pas démobilisé face à la tâche

démonstration ou présentation modèle: l’enseignant est modélisant, il reformule, il donne une réponse, il aide l’enfant à finir sa phrase.

Ainsi au cours d’une séance de langage ses points sont mobilisés tour à tour. Le plus intéressant est de travailler en petit groupe. Ce qui présente l’avantage d’augmenter le temps de parole de chaque élève, l’enseignant peut d’avantage veiller à la progression de l’élève et favorise le langage des petits parleurs, l’enfant est plus à l’aire avec ses pairs que seulement avec l’enseignant.

Les groupes de travail peuvent être d’abord hétérogène (les petits parleurs entendent) puis homogènes (réinvestissement de ce qui a été dit dans le groupe hétérogène).

Plus l’enfant est petit plus il doit être quotidiennement au cœur de situations de langage.

3. Les situations

Le langage s’acquiert en situation . Il faut lier la parole au vécu et proposer des actions/situations où l’enfant est acteur.

  • situation de jeux: memory, loto, jeu de rôle?..
  • situation de mime: mimer la scène d’une histoire, donner la parole à un personnage
  • activités autours des livres (activités inductrices de langage) qui créent un lien affectif entre l’enfant et l’apprentissage.
  • coin jeux: désignation par l’enfant dans la situation de jeu, jouer à la dînette, la mascotte a faim, la poupée a froid..
  • les jeux sportifs: jouer au crocodile, au déménageurs..

Ces derniers sont utilisés pour la reconnaissance analytique

Un instrument est formé de 3 composantes:

  • un artefact (objet matériel conçu dans un but déterminé),
  • technique d’utilisation,
  • théorie sous-jacassante à l’usage de cet instrument.

Les difficultés des élèves:

  • psychomotricté fine – tracer un trait avec un crayon ou ne pas faire des oreilles mickey avec son index et son majeur en tenant la règle.
  • distance entre l’outil et le dessin construire.
  • usage inhabituel d’un outil comme un compas pour reporté une mesure.

L’élève doit être capable de reconnaître les concepts à partir de leur représentation et de tracer la représentation d’un des concepts.

La langue française est composée de mots simples et de mots complexes. Les mots simples sont formés à partir d’un seul morphème. Les mots complexes sont formées de plusieurs morphèmes soit des mots dérivés (préfixes, suffixes, ..) soit des mots composés (des éléments soudés ensemble avec un trait d’union ou pas.

1.La dérivation

Les mots dérivés sont des mots formés d’un radical ou d’une base qui donne au mot l’essentiel de sa signification auquel on a ajouté de affixes. Il y a deux catégories d’affixes:

  • les affixes dérivationnels à savoir les préfixes et les suffixes,
  • les affixes flexionnels qui marquent en genre, en nombre.. désignance verbale (terminaison)=> morphèmes grammaticaux. On parle de fléchir le mot.

La dérivation consiste à former un nouveau mot à partir d’un mot existant en utilisant le procédé de préfixation ou de suffixation. On parle de famille de mot ou de famille étymologique l’ensemble de tous les mots qui sont construits à partir d’un radical commun. Par exemple dans la famille de « sel »: saupoudrer, salé, salaison, salière, salpêtre, dessaler, salin..

Autre exemple mais de dérivations successives: exception/nel/le/ment. Radical: exception, +al => suffixe pour former l’adjectif, le=> le féminin, -ment=> l’adverbe.

Plus d’information sur les préfixes et les suffixes: http://cm1cm2.ceyreste.free.fr/paulbert/prefix.html

Attention au modification orthographique:

Quand le préfixe est terminé par une consonne et que le mot dérivé commence par une consonne alors cette consonne est doublée: (ad-)porter=> apporter ou (re-)sembler=>ressembler..

La plupart des adverbes qui emploient le suffixe -ment sont issues de l‘adjectif au féminin. long=> longue=> longuement. Mais les adjectifs qui terminent en -e, -é, -ai,-i ou -u restent au masculin devant -ment comme vrai=> vraiment. Enfin les adjectifs en -ent forme les adverbes en -emment comme constant=> constamment.

2. La composition

Un mot composé est une unité lexicale formée de la juxtaposition de 2 ou plusieurs éléments avec ou sans trait d’union. Par exemple: robe de chambre, hôtel de ville, chauve-souris, savoir-faire…

Il peut être composé de la soudure de 2 éléments comme par exemple: philosophe, omnivore, vinocole..

Il existe 3 critères pour le reconnaître:

  • on ne peut pas insérer entre les éléments un autre mot,
  • on ne peut pas remplacer 1 des éléments par un synonyme,
  • on peut substituer le groupe de mots pour un mot équivalent.

Attention à ne pas confondre mot composé et expansion du nom. Le mots composé à un sens unique.

Il existe 2 types de compositions: la composition populaire et la composition savante.

2.1. La composition savante

Il y a des mots composés de façon savantes (à partir du grec ou du latin). Leur particularité est qu’ils ne peuvent pas fonctionner seul dans une phrase comme omnivore, vore ne peut fonctionner seul ou anthropologue, algorithme…

2.2. La composition populaire

La composition est de base française, résistance autonome dans la langue, comme : malvenu, bienvenu, bienfaisant, chou-fleur. Les mots peuvent exister individuellement à l’état libre.

3. L’abréviation

L’abréviation se fait par différents biais:

  1. la troncation du mot: philo=> philosophie, métro=> métropolitain, ..
  2. la réduction du nombre de mots: la répétition générale=> la générale, le verre d’eau => le verre.
  3. la réduction à une ou plusieurs lettres: M. , Mme, Dr.. .

4. La siglaison

La siglaison consiste dans la réduction des mots à la succession des initiales. On considère que les sigles sont lexicalisés lorsque la locution qu’ils formaient au départ n’est plus connu des locuteurs comme; laser, radar, sida.. et quand les sigles sont connus de tous ainsi que le sens: ONU, ENA, TPAMP

Ajout d’objets d’étude: angle, demi-droite*, médiatrice*, hauteur*

*6ème.

Ajout de relations: appartenance, perpendicularité, parallélisme, égalité et angles, agrandissement/ réduction, +court chemin,

Prolongement d’objet d’étudié : quadrilatère, triangles, cercle, solides (pyramide, prisme, patron, perspective), segment, symétrie.

Définition du parallélisme:

  • 2 droites obtenues par glissement sans tourner => difficulté de contrôle rigoureux de la translation le long d’une équerre .
  • 2 droites d’écarts constants => difficulté à percevoir la nécessité de mesure l’écart le long d’une direction fixe.
  • 2 droites qui ne se coupent jamais => risque de confusion entre ne se coupent jamais et ne se coupent pas dans l’espace de la feuille.
  • 2 droites penchées pareil => si et seulement si les angles avec la droite sécante sont égaux, cette définition pose un problème d’opérationnalisation à l’élève.
  • 2 droites perpendiculaire à une même droite (cas particulier) .
  • 2 droites portant les bord d’un parallélogramme, d’un carré ou d’un rectangle.
  • 2 droites dont l’une est la transformé de l’autre par symétrie centrale.

Activité pour travailler le parallélisme: les droites coulissantes.

Définition de la perpendicularité:

  • 2 droites qui partagent le plan en 4 secteurs angulaire de même ouverture,
  • 2 droites symétriques l’une par rapport à l’autre
  • 2 droites formant un angle droit,
  • 2 droites images l’une de l’autre par un quart de tour.

Activité pour travailler la perpendicularité: modélisation et projet court.

http://www.ac-grenoble.fr/ien.g1/IMG/pdf/CONFERENCE_GEOMETRIE_G-_MARTIEL.pdf