Les comportements observés.

On retrouve les même difficultés que dans l’activité courir vite  mais de plus on observe que l’élève:

  • a le regard fixé sur l’obstacle
  • piétine devant l’obstacle,
  • s’affaisse et ralentit après,
  • effectue des sauts au lieu de foulées.

Attendus et remédiations

L’élève doit être capable de :

  • s’adapter à tout intervalle inter-obstacles. Par exemple: demander aux élèves de courir sur 40 m en ligne droite avec 4 ou 6 obstacles plats à intervalles irréguliers. Remplacer par des obstacles plus élevés.
  • construire un rythme de course quand les intervalles sont réguliers. Proposer un parcours avec 2 appuis intermédiaires ce qui donne un rythme telque: et HOP et HOP.. En maternelle on choisira un objet bas et souple, en C2 un objet de 30 cm de hauteur et en C3 50 cm .
  • conserver la vitesse malgré les obstacles. Matérialiser un zone interdite devant l’obstacle, latte, tapis, trait au sol..

 

Objectif de l’activité:

Amener le témoin d’un point à un autre le plus vite possible en se relayant à plusieurs

Les comportements les plus fréquemment observés

Le temps de réaction est trop long au départ. L’élève ne court pas droit. Il a des mouvements désordonnés. Il a des appuis bruyants, piétine, attaque du pied à plat ou sur le talon. Il ralentit avant la ligne d’arrivée .. comme dans la course de vitesse.

De plus, le relayeur regarde en arrière, le corps est mal orienté. Le relayeur éprouve des difficultés à évaluer le moment où il doit démarrer.

Le relayé ralentit ou s’arrête avant le passage du témoin. La prise de l’engin est crispée.

Les deux coureurs ont une mauvaise coordination aux moments de la transmission du témoin. Le passage se fait du bas vers le haut.

 

Attendus et remédiations

L’élève doit être capable de:

  •  se mettre en action pour recevoir le témoin de son partenaire. 

Tâche: Le relayé transmet le témoin le plus rapidement possible au relayeur. Ce dernier est prêt à partir  dès qu’il a le témoin. Si le relayé a le témoin dans la main gauche, tendre la main droite ou vice-versa.

Il est donné comme consigne aux élèves que l’élève n°1 passe le témoin au n°2 puis se place derrière n°8 et n°2 passe au n°3…

 

  • se mettre en action pour recevoir le témoin du partenaire en respectant une zone de transmission

Attention à la sécurité :si les zones de passage de témoin sont parallèles. Prévoir des couloirs de retours.

IL s’agit pour le relayé de transmettre le témoin le plus rapidement possible à l’intérieur de la zone et pour  le relayeur de prendre le témoin en course avant la sortie de zone.

Il faut faire varier les distantes de la zone de transmission, échanger les partenaires, travailler sur la linéarité de la course.

 

  • transmettre me témoin au max de la vitesse avec un geste adapté.

Jouer au jeu du chat et de la souris. Le chat dispose d’une zone de départ d’un mètre de long. Cette zone est séparée de 3 mètres de celle de la souris. Cette dernière doit parcourir les 20 mètres sans être touchée.

Le signal de départ de la souris est le moment où le chat a soulevé le pied pour entamer sa course.

 

 

 

La première (et la deuxième séance) est  une première étape de lecture pour se familiariser avec un genre: martien, sorcière, ..

Dans la séance suivante sert à définir l’objectif.

Les séances qui suivront seront dédiées à la mise en place d’une pédagogie de projet qui s’articule comme suit:

  1. rédaction d’un premier jet
  2. évaluation collective : mise en évidence des réussites et des dysfonctionnements,
  3. hiérarchisation des erreurs relevées par l’enseignant,
  4. conception et mise en oeuvre d’activités décrochées portant sur des apprentissages ciblés nécessaires à la bonne réussite du projet d’écriture.
  5. Réécriture prise en charge par les élèves: réinvestissements des acquis nouveaux
  6. Évaluation finale

source : Claudine Garcia Debanc

Le processus rédactionnel est le processus qui permet à l’élève d’aboutir à un écrit structuré.

La planification

Il faut mettre en place des activités anticipatrices qui permettent de générer et d’organiser le contenu. Il faut clarifier ce que l’on va écrire – le projet d’écriture. Pour qui et pourquoi j’écris.?

La planification s’organise autour de 3 opérations successives

  • opération de conception:  trouver les idées en commun, passer par une phase orale. Cette phase de mise en commun est nécessaire pour les élèves ayant du mal à trouver des idées.
  • opération d’organisation: hiérarchiser les idées
  • opération de recadrage: réajuster les idées au fur et à mesure.

La mise en texte

C’est textualiser et graphier. C’est mettre en texte et organiser les idées.

Cette phase associe la gestion locale et la gestion globale du texte. La gestion locale c’est la gestion de l’orthographe, de la grammaire, lexique, conjugaison, .. au niveau de la phrase. La gestion globale c’est la gérer la connexion, la cohésion, l’organisation des paragraphes et la ponctuation.

La révision/ la réécriture

C’est faire un retour  arrière réflexif sur l’activité. Faire une relecture collective ou individuelle. Faire une relecture totale ou partielle.

 

Si vous disposer d’un peu de temps je vous invite à consulter les liens suivants sur le processus rédactionnel:

http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/PSG/recherche_evaluation/EcrirePrimaire_ProgRechercheEcriture.pdf

https://www.persee.fr/doc/prati_0338-2389_1986_num_49_1_2449#prati_0338-2389_1986_num_49_1_T1_0037_0000

http://www2.ac-lyon.fr/etab/ien/loire/saint-chamond/IMG/pdf/dossier.pdf

 

Ecrire c’est communiquer en différé: reconfigurer la parole et la pensée à l’aide d’unités linguistiques et des signes graphiques conventionnels.

Ecrire c’est graphier avec lenteur: une maîtrise progressive de la cursive et du geste grapho-moteur.

Ecrire c’est gérer denombreuses contraintes (linguistiques, cognitives, graphomotrices..)

 

Les phases d’apprentissage de l’écriture

Le niveau pré-syllabique:

A ce stade écrire (qui relève d’une intention de sens) est différent de dessiner (enchaînement de ligne et structuration en motif). Les mots sont des « logos », des images en rapport avec l’objet. On parle de grapho-perception.

Les écritures sont proportionnelles à la longueur de la chaîne parlée. Par exemple: l’élève vous dira que train est un mot plus long que voiture.Et si on lui demande d’écrire train, il « écrira » un mot avec beaucoup de symboles ou de lettres parce qu’un train c’est très long. On parle d’écritures segmentés.

Le mot est à la taille de l’objet. 

En lecture, l’élève se situe au niveau logogrammique .

Le niveau syllabique

L’élève porte attention au codage des unités sonores. Pour lui chaque syllabe correspond à un signe écrit.

Le niveau syllabo-alphabétique

C’est la transcription des sons de la langue oral en plus en plus de phonogrammes.

Attention néanmoins car pour l’enfant certains éléments graphiques correspondent à des syllabes et d’autres à des phonèmes. => il oublie des lettre dans le mots.

A ce stade l’élève est capable de faire une proposition alphabétique par exemple, si on lui demande d’écrire le mot TAPIS. Il peut propose TPI, TAPI. Pour CADEAU, il proposera KDO ou CADO.  On se situe à la fin de la grande section de maternelle ou début CP.

Le niveau alphabétique  ou stade orthographique.

L’élève encode l’oral. Il passe d’une transcription phonétique à une écriture alphabétique.

 

L’acquisition du geste graphique

 

Source : Liliane Lurçat

Vers 1 an et demi, l’enfant trace des traits

Vers 2 ans, il est capable de geste croisé. C’est à dire que la vue contrôle la main, le tracé devient intentionnel.

Vers 3 ans et demi, l’enfant maîtrise le sens et affine sa motricité. Il coordonne l’épaule et la main. IL peut réaliser une spirale ou escargot.