1. Quelques définitions

Les différents types d’angles:

  • angle aigu (inférieur à 90°)
  • angle obtus (supérieur à 90°)
  • angle droit (égale à 90°)
  • angle plat (égale à 180°)
  • angle saillant ( qui sort – « qui pique »)
  • angle rentrant ( qui est vers l’intérieur de la figure)

Les angles adjacents: ils sont un sommet et un coté commun. Ils sont situés de part et d’autre de la droite.

Les angles opposés par le sommet : ils ont en commun un sommet et leurs côtés sont dans le prolongement l’un de l’autre.

Deux angles opposés par le sommet sont égaux.

source: maths-collège.fr

2. La bissectrice d’un angle

La bissectrice d’un angle est la droite qui passe par le sommet de l’angle et qui partage l’angle en 2 angles égaux.

Pour tracer la bissectrice d’un angle:

  1. tracer avec le compas un arc de cercle de centre O qui coupe les droites en deux points : B et C
  2. tracer deux arcs de cercle de même rayon de centre B et C qui vont se couper en D.
  3. tracer la droite OD, on obtient la bissectrice de l’angle.

La bissectrice d’un angle est l’ensemble des points équidistants des côtés de cet angle.

La bissectrice d’un angle est aussi son axe de symétrie.

Les bissectrices des 3 angles d’un triangles sont toujours concourantes. Leur point commun est le centre d’un cercle tangent aux 3 côtés du triangle, c’est à dire le cercle inscrit dans le triangle.

source: maxicours.fr

Le centre du cercle inscrit est équidistant aux 3 côtés tangents à ce cercle .

3. Angles et droites parallèles.

Angles alternes- internes ou correspondants opposés par le sommet et définis à partir de droites parallèles ont même mesure.

source: educastream

Réciproque : si deux droites coupées par une sécante forme des angles alternes- internes ou égaux, alors ces droites sont parallèles.

Si un quadrilatère est un parallélogramme alors ses angles opposés ont même mesure et ses angles consécutifs sont supplémentaires (c’est à dire que la somme des angles est égale à 180°)

Angles alternes- externes :  ils sont situés de part et d’autre de la droite sécante des deux parallèles ; ils sont situés à l’extérieur des deux droites ; ils ne sont pas adjacents. Ils ont même mesure.

Réciproque: si deux droites coupées par une sécante forment des angles alternes-externes de même mesure, alors ces deux droites sont parallèles.

4. Angles et cercle

Angle au centre du cercle : angle dont le sommet est le centre du cercle, il intercepte l’arc.

Angle inscrit dans un cercle: angle dont le sommet est un point du cercle et les côtés coupent le cercle.

Si un angle AMB inscrit intercepte le même arc qu’un angle AOB au cercle alors AMB =1/2 AOB.

source bibmath.net

Si 2 angles inscrits interceptent le même arc alors ils sont égaux.

source: edustream

si [AB] est le diamètre du cercle C et M un point du cercle alors ABM est un triangle rectangle en M.

source : mathematiques3.free.fr

1. Droite, demi droite et segment

Droite (AB) ou (d)

Demie droite d’origine 1 passant par B [AB)

Segment [AB]

2. Cercle et disque

Le cercle de centre O et de rayon r est un ensemble de points situés à une distance identique r de O, r>0.

Le disque de centre O et de rayon r est un ensemble de points M tels que OM < ou = à r

C’est à dire que :

  • si un point M est sur le cercle de centre O et de rayon r alors OM =r
  • si un point M est tel que OM =r alors M est sur le cercle de centre O et de rayon r
  • si A et B sont sur le cercle alors [OA]=[OB]=r et [AB] est le diamètre du cercle

3. Droites perpendiculaires

Les droites sont perpendiculaires si elles forment un angle droit (90°).

Si deux droites sont perpendiculaires, elles déterminent alors 4 angles droits.

Pour tracer un droite perpendiculaire
passant par un point (A) à une droite (d)

  1. utiliser une règle et une équerre,
  2. avec un compas et une règle:
    1. tracer un arc de cercle de centre A qui coupe une droite (d) en 2 points B et B’.
    2. tracer 2 arcs de cercle de centre B puis de centre B’ de même rayon et qui se coupent entre eux ( a l’opposé de A)
    3. la droite passant par A et par l’intersection des arcs de cercle de B et B’ est perpendiculaire à (d)

A noter qu’il n’y a qu’une seule droite passant par un point et perpendiculaire à une droite donnée.

La distance d’un point A a une droite (d) est la plus petite distance entre A et n’importe quel point de cette droite. Imaginons H la projection de A sur cette droite alors AH est perpendiculaire à (d)

Enfin quelque soit M appartenant à la droite (d), AMH est un triangle rectangle donc AM > AH

4. Droites parallèles (d)// (d’)

La distance entre 2 droites parallèles est constante.

2 droites perpendiculaires à une même droite (d) sont parallèles entre elles.

Pour tracer une droite parallèle à (une droite (d) passant par un point A:

  1. placer 2 point B et B’ sur la droite (d).
  2. tracer un arc de cercle de centre A et de rayon BB’ et un arc de cercle de centre B’ et de rayon AB.
  3. la droite passant par A et par le point d’intersection des 2 arcs de cercles est parallèle à (d).

Démontrer que c’est une droite:

  • Si AC+CB=AB alors A, B, C sont alignés
  • si (AB) //(AC) alors A, B, C sont alignés.

5. Tangente à un cercle

Une tangente à un cercle est une droite qui a un seul point commun avec le cercle.

La tangente à un cercle de centre C, en un point M situé sur le cercle, est la droite perpendiculaire en M au rayon [CM]

6. Médiatrice d’un segment

La médiatrice d’un segment est l’ensemble des points équidistants des extrémités de ce segment.

La médiatrice est une droite qui est un axe de symétrie du segment. C’est la droite perpendiculaire à ce segment qui passe en son milieu.

Tracer la médiatrice d’un segment [AB]:

  1. tracer 2 arcs de cercle de centre A et B qui se coupent en 2 points. Attention le rayon choisi doit être supérieur à AB/2.
  2. tracer la droite joignant ses 2 points.

Propriétés:

  1. si une droite est perpendiculaire à un segment et passe par son milieu alors c’est une médiatrice.
  2. Si une droite est une médiatrice d’un segment alors elle est perpendiculaire à ce segment et passe par son milieu.
  3. si un point est sur la médiatrice d’un segment alors il est équidistant des extrémités de ce segment et la réciproque est vrai. MA=MB.
  4. si une droite passe par 2 points équidistants des extrémités d’un segment alors c’est la médiatrice de ce segment.
  5. Si une droite passe par un point équidistant des extrémités et est perpendiculaire à ce segment alors c’est la médiatrice de ce segment.
  6. La médiatrice d’un segment [AB] partage le plan en 2 demi plan Pa et Pb. Le demi plan Pa est l’ensemble des points M plus proche de l’extrémité A c’est-à-dire MA<MB. Le demi plan B c’est MB<MA.

7. Cercle circonscrit à un triangle

Le cercle circonscrit à un triangle est le triangle dans le cercle qui passe par les 3 sommets de ce triangle.

O est sur la médiatrice de [AB]. OA=OB. O est sur la médiatrice de AC donc OA=OC donc OA=OB=OC.

Le cercle de centre O et de rayon OA passe par les 3 sommets du triangle. De plus O est sur la médiatrice BC donc (AB), (BC) et (AC) sont concourantes en O.

La médiatrice d’un segment est l’ensemble des points équidistants des extrémités du segment.

Le centre du cercle circonscrit est équidistant des 3 sommets du triangle.

1.Notionnel

Un nombre est rationnel s’il peut s’exprimer comme le quotient de 2 nombres entiers.

L’écriture fractionnaire du quotient a:b est a/b

Un nombre est rationnel si et seulement si son écriture décimale est finie (1,6) ou infinie et périodique (1,3333..)

L’écriture décimale est une écriture finie qui peut s’écrire telle que: a/10^n ou a/(5^n x 2^m).

2. Didactique

La virgule permet de repérer le chiffre des unités.

2.1. Les grandes étapes de l’enseignement des nombres décimaux

  • fraction simple,
  • fraction décimale,
  • écriture décimale,

Les entrées à éviter sont d’introduire l’écriture décimale à virgule à partir de la juxtaposition par exemple: 3 cm 7mm = 3,7 cm ou 3,25€ c’est 3 euros et 25 centimes.

Il ne faut utiliser ni la monnaie ni les mesures. 

Les recommandations officielles sont d’entrer dans l’activité à partir des longueurs et des gabarits.

Non, non, il n’y a aucune ambiguïté dans ces propos! L’entrée dans l’activité se fera en mesurant un couloir ou une table par exemple ou des tables mais sans règle. En définissant puis en utilisant une unité de mesure entière qui va être reportée sur un gabarit en papier.

http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Fractions_et_decimaux/60/1/RA16_C3_MATH_frac_dec_doc_maitre_V2_681601.pdf

2.2 Les différents registres des décimaux

  • l’écriture fractionnaire,
  • l’écriture décimale,
  • registre ou désignation verbale,
  • droite graduée,
  • décomposition additive.

Les tâches qui permettent de construire le sens sont celles de comparaison, de calcul, de s’interroger sur la signification de l’écrit.

2.3 Similitudes et différences

  • Continuité des décimaux- entiers: les échanges 10 pour 1 et système positionnel.
  • Rupture des décimaux entiers:
    • l’unité peut être partagée,
    • entre deux décimaux on peut intercaler une infinité d’autres décimaux,
    • on passe d’un ensemble discret N à un ensemble continu D,
    • décimaux, ce n’est pas celui qui a le + de chiffre qui est le plus grand. Par exemple: 3,82>3,9 ou 2,72>2,6

Attention à l’utilisation du tableau de numération. Il peut induire une construction par mimétisme alors que l’on souhaite une construction simultanée du sens ( compréhension de l’aspect positionnel et décimal) et de la technique ( lors de travaux dédiés aux changements d’écriture).

1. Disciplinaire

1.1 Suites de nombres proportionnelles

Deux suites de nombres réels ayant le m^me nombre de termes, sont proportionnelles si on peut passer de chaque terme de la première au terme correspondant de la second par un même opérateur multiplicatif.

a

2

4

6

8

10

f(a)

10

20

30

40

50

Ici, pour passer de la première ligne à la seconde, on a utilisé x 5

Cela s’exprime par f : a → a x 5 ou f(a) = 5a.

C’est une fonction linéaire. Elle passe par l’origine !!!

1.2 Les propriétés

  • Propriétés additives des fonctions linéaires :
    • f(x1+x2) =f(x1+x2) ou y1+y2= ax1+ax2= a(x1+x2)
    • f(x1-x2)=f(x1)-f(x2)
  • Propriété multiplicative des fonctions linéaires ou propriété d’homogénéité :
    • f(kx)=k f(x) ou ky1= k (ax1)
  • Propriété des rapports égaux :
    • y1/x1=y2/x2=y3/x3=…

2. Didactique

Notions à travailler en spiralaire au travers de situations variées comme : (surtout au C3)

  • lire, interpréter et construire un tableau de proportionnalité,
  • résoudre des problèmes de proportionnalité variés en utilisant notamment le passe à l’unité.
  • construire, lire et interpréter un graphique.

2.1 Approche numérique

Compétences à acquérir :

  • Découvrir et définir ce qu’est une situation de proportionnalité,
  • Connaître le coefficient de proportionnalité
  • Connaître la propriété de linéarité sous ses deux aspects.
  • Comprendre et utiliser la règle de 3,
  • Résoudre des problèmes,

2.2 Approche graphique

Après avoir approché la proportionnalité par la lecture, l’analyse et la résolution de problème, il faut analyser les différentes représentations graphiques puis créer des tableaux de proportionnalité.

La proportionnalité doit être traitée dans les 3 domaines :

  • grandeurs et mesures en premier,
  • nombres et calculs en second,
  • espace et géométrie en troisième,

3. Progressivité des apprentissages

En CM1, le recours aux propriétés de proportionnalité est privilégié dans les cas de problèmes mettant en jeu des nombres entiers. Il faut expliciter les propriétés. La découverte des différentes procédures est progressive : additive, multiplicative, quatrième de proportionnelle puis coefficient de proportionnalité.

En CM2, proposer des situations impliquant des échelles, des vitesses constantes ou des pourcentages. Et progressivement construire le sens de moyenne.

4. Les procédures

4.1. En appui sur la linéarité.

  • Procédure sur la seule propriété multiplicative (rapport scalaire) de la linéarité .Attention, elle est difficile à envisager en primaire si elle fait intervenir un décimal.
  • Procédure additive et multiplicative : dans certains cas. Quand on les utilise on combine les données entre elles mais il y a toujours correspondance des valeurs.

4.2 Passage par l’image de l’unité.

Ou la règle de 3. On prend appui sur la propriété multiplicative de la linéarité.

4.3 Coefficient de proportionnalité ou rapport constant

C’est le raisonnement le moins naturel. Par exemple : 15€=> 100 frcs ( rapport x1,5)

5. Variables didactiques

  • la relation entre les nombres donnés ou des rapports de même grandeurs,
  • nombres de couples donnés,
  • contexte du problème,
  • familiarité des élèves avec la situation évoquée.

6. Difficultés

L’élève ne reconnaît pas la situation de proportionnalité => il faut revoir le sens de la proportionnalité en travaillant la reconnaissance de situations proportionnelles ou non.

L’élève utilise toutes les données du problèmes ou choisit un calcul=> question du sens , représentation schématique pour conceptualiser.

L’élève ne parvient pas à choisir la bonne procédure : demander à l’élève pour ce même problème d’utiliser plusieurs procédures. L’interroger sur la pertinence de chacune.

L’élève ne parvient pas à organiser les données=> Reprendre les compétences de calcul mental décisives pour mettre en relation les nombres. Aider l’élève à comprendre à quoi les données correspondent.

L’élève est induit dans son raisonnement par le le mot augmentation/réduction qui renvoie à la notion d’addition/ soustraction.

L’élève n’a pas de regard critique sur son résultat ou sa démarche => apprendre à estimer un résultat.

1. Introduction

Il y a 4 situations possibles:

  • la division partage (division partition, division quotition) cf. Vernguaud
  • le rapport de 2 grandeurs de même nature. Comme π = P cercle/ Ø cercle
  • le calcul d’une moyenne,
  • la grandeur quotient associée à 2 grandeurs de natures différentes. Par ex: V= d/t (km/h)

La division de 2 nombres décimaux non entiers n »est pas étudié à l’école primaire => collège. Par contre on apprend la division décimale de 2 nombres entiers (CM1) et la division d’un nombre décimal par un entier (CM2).

2. Définition et propriétés

Dans N (les entiers naturels), la division avec reste est appelée division euclidienne: a = b x q + r

a est le dividende, b le diviseur, q le quotient et r le reste, il est toujours positif ou nul et TOUJOURS INFÉRIEUR à 0. 

La division n’est ni commutative, ni associative. 1 est l’élément neutre tel que : a/1 = a

3. Progressivité des apprentissages

3.1 Au CE1

La compétence à construire et à acquérir pour le fin du CE1: approcher la division de 2 nombres entiers à partir d’un problèmes de partages ou de groupements. Partage par 2 et par 5.

Il est attendu que l’élève soit capable de :

  • reconnaître un problème de « division », sachant que ce mot peut avoir deux sens:
    • partage: basé sur le partgae du dividende par le diviseur. C’est celui qui est le plus vite reconnu par les élèves.
    • groupement: basé sur la recherche du nombre de fois où le diviseur est contenu dans le dividende. Par exemple: combien de fois 2 dans 10
  • dire que  » dans une classe de 27 élèves on peut faire 5 équipes de 5 élèves et qu’il en reste 2″
  • écrire  10 ÷ 2 = 2 ou 11 = (2 x 5) +1

En fin de CE1 l’élève doit reconnaître des situations de partage ou de groupements.

3.2 Au CE2 

Compétences à construire et acquérir: 

« Connaitre une technique opératoire de la division et la mettre en oeuvre avec un diviseur à un chiffre »

 » Résoudre les problèmes de groupements et de partage: utiliser la division posée pour chercher le nombre de parts ou la valeur d’une part.« 

Pour y parvenir:

  • introduire l’idée de division en calcul mental par division exacte,
  • étendre l’idée de division en calcul mental par division avec reste,
  • entrainement avec des situations de partage puis de groupement, puis les 2 ensembles,
  • faire émerger la nécessité d’utiliser une technique opératoire . Commencer par diviser un grand nombre par un petit et montrer la limite des procédures schématives, calcul mental, procédure additive, ..
  • présenter la technique opératoire. En premier, on peut s’appuyer sur la procédure soustractive
  • Réinvestir à travers des problèmes variés.

3.3 Au CM1

Compétences à construire et acquérir: 

  •  » savoir poser/effectuer une division euclidienne de 2 entiers »
  •  » savoir poser et effectuer une division décimale de 2 entiers »

Pour ce faire, l’élève doit être capable de:

  • maîtriser les 2 sens de la division : partage/groupement
  • maîtriser les tables de multiplication
  • connaitre la valeur de chaque chiffre selon sa position dans un nombre (entière, décimale, .)
  • estimer le résultat ( encadrement, partage, …)
  • mémoriser les résultats successivement obtenus
  • vérifier/ contrôler le résultat.

3.3 Au CM2

Compétences à construire et acquérir: 

  •  » savoir diviser un nombre décimal par un nombre entier »

4. Les difficultés.

La division est posée de gauche à droite.

Elle demande l’exécution simultanée de division, multiplication et soustraction.

La retenue peut être supérieure à 1 si la soustraction est partielle

5. Les erreurs

Mauvaises estimations des chiffres du quotient,

Mauvaise mémorisation des résultats,

Oubli d’un zéro,

Gestion du reste ou du diviseur.

 6. Les connaissances

  • repérage de la valeur des chiffres,
  • les tables de multiplication,
  • le calcul approché,
  • le calcul de produits et de différences,