Objectif de l’activité

  • Enchaîner course d’élan et lancer sans rupture
  • Armer le bras lanceur loin derrière soi
  • Utiliser les appuis au sol pour transmettre le maximum d‘énergie à l’engin

Le lancer translation est aussi appelé le lancer « bras cassé« . Il a pour objectif de préparer les élèves au lancer de javelot qu’ils aborderont dans le secondaire.
Attention : l’engin de lancer à préconiser sera le Vortex. A défaut on utilisera de petites balles lestées.

Les objectifs à atteindre lors de l’activité

Pour lancer translation un élève doit être capable de :

  • Tenir l’engin correctement : tenue en porte plume ou du bout des doigts.
Prise en porte plume: Vortex tenu à pleine main par l’arrière de l’olive
Prise du bout des doigts: Balle tenue par le bout des doigts, ne reposant pas dans la paume de la main
  • Placer le corps et l’engin au moment du lancer: maintenir les 2 pieds au sol jusqu’au lâcher de l’engin. Le bras est allongé derrière soi, le corps relâché et bien équilibré, le poids sur la jambe arrière pour finir sur la jambe avant.
  • Trouver la bonne trajectoire : une trajectoire ascendante à 45°
  • Enchaîner course d’élan et lancer : enchaîner course d’élan et lancer sans rupture avec appui sur le pied avant pour déclencher le lancer.

Les comportements observés.

L’élève a les doigts crispés sur l’engin. Il le tient à pleine main.

Au moment du lancer, l’élève a le pied arrière qui se l’élève et le corps qui se casse en avant.

Le coude se place sous la hauteur de l’épaule.

Le genou droit n’est pas ouvert,

La trajectoire de l’engin est rasante.

L’élève s’arrête entre course d’élan et le lancer. Il ne prend pas d’appui su le pied avant au moment du lancer.

Ateliers et remédiations

Voici quelques propositions d’ateliers:

DispositifsComportements recherchés
« La prise d’objet »
Organiser des lancers différents selon l’objet à lancer: effectuer différents types de lancers en expérimentant différentes prises.
Un seul objet lancé par atelier, de
nombreux essais. Proposer la même situation avec :
– Des balles lestées
– Des barres en plastique (tenue par le bout des doigts -pouce et index-, reposant sur la « viande du pouce »).
– Des fusées
Tout type d’objet qui se lance en bras cassé.
Le tout dans un espace orienté.
L’élève doit réussir à ne plus avoir une utilisation exclusive du bras.
et à tenir le vortex en porte plus la main placé à l’arrière de l’olive ou avec les petites balles avoir une prise du bout des doigts.

Critères de réussite:
Quel que soit l’objet et le type de lancer, je tiens l’engin « relâché » dans ma main. Je lance loin en tenant l’objet du bout des doigts
« Organiser son lancer en fonction de l’objet »
Lancer l’engin en essayant différentes façons : de profil /de face ; pieds serrés / pieds décalés


Amener les élèves à identifier : position départ de profil, pieds décaléssur l’axe de lancer

« Lancer loin pour atteindre différentes cibles sans casser le corps en avant. »
Travailler par contraste .
Situation A :l’élève essaie de lancer l’objet dans des espaces définis de 1 à 4 (de plus en plus loin)
Situation B: L’élève est dans des zones de lancer de plus en plus loin d’une cible fixée sur un mur
Dans un premier temps les pieds sont perpendiculaire dans un deuxième temps les pieds sont décalés.
Décaler les pieds sur un même axe.

Faire identifier aux
élèves observateurs que plus on
s’éloigne (vers la zone 4) plus
le haut du corps s’incline.
Viser la cible avec le coude du
bras non-lanceur.
Regarder la cible à atteindre.
La position « pieds décalés »
est à privilégier.


Critères de réussite: Lancer avec tout le corps en se grandissant.
Atteindre la cible.
Finir grand.
L’engin est bien en arrière de la verticale.
Les jambes sont fléchies

Pour l’efficacité du lancer, il faut privilégier les repères hauts: cibles verticales et lancer par dessus.

« Jeu de massacre» pour trouver la bonne trajectoire
L’idée ici est de proposer différentes zones pour travailler le lancer « précis ».
En plus du jeu de massacre, on peut proposer le tir sur des cibles au mur.
Proposer une situation de tir indirect (rebond sur le mur) comme le principe de la pelote basque.

rechercher la « bonne » trajectoire pour lancer loin comme les balles brûlantes par dessus un filet.

L’élève doit atteindre une des cibles.
Faire passer l’engin au-dessus du fil et lancer de façon régulière dans la zone la plus éloignée.
Apprentissage de l’élan à partir du pas chassé. Cela implique un départ de profil et favorise l’appui avant gauche. Course gauche droite gauche( pour droitier). En posant appui gauche allongé et relâcher le bras lanceur en arrière L’élève doit :
– arriver au bout de l’élan en restant de profil (contrôle des alignements)
– de ne déclencher le lancer que lorsqu’on sent le contact du pied gauche au sol




Consignes de sécurité: vérifier qu’il n’y ait personne devant soi avant de lancer et attendre que tout le monde ait lancé avant de chercher son engin.

Exemple de situation:    Envoyer la clé à la princesse

 

Exploration de l’activité : lancer des balles et des vortex

Démarche mise en œuvre pour réussir : placer le corps du vortex dans la paume de sa main (la paume vers le haut) avec la « flèche » dans le pli du pouce et le ventre du vortex dans les doigts. Avancer le pied opposé au bras du lancer(le pied d’appel est en arrière). Le poids du corps est déporté sur le pied arrière, le corps légèrement déséquilibré. Le torse fait une rotation de 45 °. Le bras placé en bras cassé et le coude dans l’alignement de l’épaule. 

Le torse effectue une rotation et en même temps le poids du corps se transfère du pied arrière au pied avant. Le bras se détend et projette l’objet à 45°.

Il faut lancer en bras cassé et choisir le bon angle de lancer de l’objet, lâcher l’objet avant la limite, conserver l’équilibre dans le déplacement du corps.

Il faut utiliser les appuis au sol pour transmettre le maximum d’énergie à l’engin

Dans la continuité de mon post d’hier soir, je me suis dit que j’allais vous parler des démonstrations. En effet, je m’appuie encore une fois sur le partiel que j’ai repassé avec l’amie en question.

L’exercice était à peu près de cet ordre là:

  1. Si le nombre choisi est 7 quel est la solution de cet algorithme?
  2. .. (j’ai oublié la question)
  3. Montrer que quelque soit le nombre impair choisi le résultat est multiple de 4 et carré d’un nombre.

Pour résoudre la première question pas de problème, on suit l’algorithme sur scratch:

la réponse est 7

alors x=7 et y =7+2

donc x *y +1= 7 *(7+2)+1= 64

2…

3. Alors je rappelle ici un truc HYPER MAIS HYPER IMPORTANT au sujet des démonstrations

Pour montrer qu’une affirmation est fausse il suffit de trouver UN SEUL contre exemple.

Par contre, pour montrer qu’une affirmation est vrai alors il ne suffit pas de prendre 2 ou 3 exemple. Il faut prendre un cas général.

Si on dit que le nombre est impair alors on écrira soit n un nombre impair telque: n= 2k+1, k appartenant au entier naturel.

Pourquoi faire cette manipulation? Hé bien parce que en multipliant par 2 on est sur d’avoir un nombre pair et en lui ajoutant 1 on est sur que ça sera toujours un nombre impair comme résultat et ce quelque soit le nombre de départ choisi. Par exemple si k=5 alors n=11, si k=12 alors n=25

Donc dans notre cas n°1 n=7= 2*3+1

Si on exige un nombre pair alors on écrira n=2k (j’espère que vous n’êtes pas perdu)

Donc dans notre cas, à la question n°3, n=2k+1

n est la réponse que j’apporte à l’algorithme

alors x=n=2k+1

et y=n+2= 2k+1+2=2k+3

Alors

x*y+1= (2k+1)(2k+3)+1

= 2k*2k+2k*3+1*2k+1*3+1

=4k²+6k+2k+3+1

= 4k²+8k+4 ( je mets 4 en facteur)

= 4 (k²+2k+1) ainsi à ce stade on peut affirmer que le résultat est toujours un multiple de 4. Maintenant il faut reconnaître l’identité remarquable (a+b)²=a²+2ab+b²

=4 (k+1)² on démontre ici le résultat est toujours: et un multiple de 4 d’une part et le carré d’un entier d’autre part.

Cet après midi, j’ai aidé en maths une amie qui va passer le concours d’ici quelques jours. Pourquoi je vous en parle car il ne faut pas confondre type de problème (selon la typologie de Vergnaud) et procédures de résolution. Donc voici l’exemple de l’exercice:

J’achète 1,2 kg de pommes pour 1,02€.

a) combien coûte 2 kg de pommes?

b) combien de pommes on peut acheter avec 1,36€?

Donner une réponse en expliquant les procédures des élèves.

Premièrement face à un problème de ce type il faut qualifier le type de problème selon la théorie de Vergnaud. (point 7 du champs multiplicatif). Combien de variables? présence de l’unité?

Le problème proposé ici est un problème de proportionnalité simple sans présence de l’unité, plus précisément un quatrième de proportionnel. Il y a 2 grandeurs en jeu (kg et €). Ce type de problème est rencontré au cycle 3 et plus particulièrement en fin de CM1 et durant le CM2.

Pourquoi préciser cela? ça montre au correcteur que vous savez où vous en êtes d’un point de vu didactique, vous allez facilement observer que la difficulté rencontrée par les élèves est l’absence de l’unité qui leur faciliterait grandement la tâche.

a) Il existe plusieurs procédures pour résoudre ce problème:

Le tableau ci-après représente la modélisation du problème

kg1,22
1,02a (?)

L’élève va diviser 2 par 1,2 et multiplier par 1,02 ce qui donne a =1,7 €

L’élève calcule que pour aller de 1,2 à 2 il faut diviser 1,2 par 0,6 (1,2/2). Il procède donc de même sur la ligne des € et procède au calcul suivant: 1,02/0,6 = 1,7 €

L’élève va d’abord procéder à des additions +1,2 kg à la ligne des kg et +1,02€ à la ligne des € pour trouver un résultat qu’il pourra facilement traiter

kg1,22,4 (=1,2+1,2)3,6 (=2,4+1,2)4,86
1,022,04 (=1,02+1,02)3,06
(=2,04+1,02)
4,085,1

Ici on aboutit à 6, or 6/3 =2 la quantité recherchée.

Il ne reste plus à l’élève qu’à diviser 5,1/3=1,7€

Je ne développe par la question b) mais sachez que les deux premières procédures fonctionnent mais pas la troisième car 2,04<1,36

Les savoirs sont articulés autour de 3 pôles :

Il existe 3 facteurs importants de la démarche inventive :

  • Fluidité : capacité à donner le plus grand nombre de solutions différentes. Par exemple dans l’utilisation d’un objet.
  • Flexibilité : donner des réponses dans des registres différents
  • Originalité : rareté de la solution trouvée.

Flexibilité et originalité font parti du pôle qualitatif.

Le corps est au centre d’une éducation par les sens à travers différents champs artistiques.

Cette éducation met en jeu la personne dans sa globalité, une sollicitation au niveau symbolique, on parle d’expression socio-affective.

1 La symbolique

Elle permet à l’enfant de réinventer le réel. Le développement de l’intelligence puise dans les capacités de mise en jeu de l’imaginaire, de créativité et d’invention.

La dimension symbolique c’est :

  • L’imagination (l’iréel),
  • L’imaginaire (générer une idée)
  • La créativité (intellect),
  • L’invention (faculté de construire dans l’imaginaire).

Le processus de symbolisation favorise la construction de la personne car elle va d’un vers plusieurs possibles. Le possible choisi devient une condensation en 1 seul signifiant (image poétique).

La symbolisation engage la subjectivité du sujet et de son histoire : il exprime le monde tel qu’il le vit ou le perçoit. Il explore les différents niveaux du réel.

2 La dimension expressive

L’enfant va exprimer son être au monde, découvrir qu’il peut manifester des idées ou des rêves.

3  La dimension socio-affective

L’enfant explore le monde avec ses sens et le reconstruit à sa manière, il engage fortement son affectivité vis-à-vis de lui-même et des autres acex qu’il partage son émotion.

L’éducation artistique crée du lien social, c’est un domaine où les différences peuvent facilement être surmontées à travers l’acte de créer, de regarder, d’écouter  et de développer l’acceptation de la différence.