Alors ça c’est à connaitre par cœur!!!

Il existe 4 composantes et chacune est en lien avec les 3 autres :

  1. l’immersion: l’élève passe de l’immersion involontaire ou accidentelle à une immersion courte et volontaire, peu profonde (toboggan par exemple) puis il évolue vers des immersions prolongées et de plus en plus profonde.
  2. la respiration: on démarre en effectuant un inventaire des orifices respiratoires (nez, bouche) puis les élèves apprennent à faire varier le débit respiratoire (volume ou intensité), ils passent progressivement d’une respiration passe à une respiration active, ils associent les coulées ventrales, dorsales ou costales avec l’expiration et évoluent vers des expirations totales et cherchent le bon moment pour inspirer.
  3. l’équilibre: il s’agit pour l’élève de commencer par modifier son équilibre habituel afin d’accepter l’équilibre dorsale, ventral et costal. puis de commencer à effectuer des rotations par culbutes et vrilles, de passe d’un équilibre à l’autre et enfin de connaitre le mécanisme de redressent ventral/ dorsal.
  4. la propulsion: l’éléve commence par faire l’inventaire des surfaces motrices, augmenter les surfaces, repérer les différents plans puis il apprend à orienter les surfaces motrices pour se déplacer en jouant sur l’amplitude, l’intensité et/ou le rythme. Il finit par mettre en concordance les rythmes respiratoires et moteurs.

Moyen mnémotechnique pour retenir RE(S)PI

A noter que les flotteurs sont déconseillés, ils ne permettent pas aux bras de bouger correctement et à l’élève de prendre conscience de la poussée d’Archimède.

 

Quelques définitions

Je cite quelques auteurs (c’est toujours mieux d’avoir quelques références à l’oral).

Nathalie Gal: « savoir nager ce n’est pas faire une nage mais se déplacer dans un milieu »

Patrick Schmitt:  » il n’existe pas un savoir nager mais des savoir nager selon le milieu et les activités: utilitaire, sportif, loisir.. »

Catteau & Garroff:  » se déplacer dans l’eau en ayant résolu de manière optimale le triple problème : propulsion des bras, expiration aquatique maîtrisée et contrôlée, alignement du corps. »

Le savoir nager selon la circulaire: entrée dans l’eau en chute arrière, déplacement, équilibre, immersions..

Les enjeux

Parlons tout d’abord des enjeux moteurs ceux qui vont faire appel aux ressources motrices des élèves (vous vous rappelez??)

Comportement de terrien =Débutant progresse vers Comportement de nageur = Expert
Equilibre Équilibre vertical (regard horizontal, appuis plantaires, soumis à la pesanteur) Vers l’équilibre horizontal et l’acceptation de la poussé d’Archimède Équilibre horizontal (regard vertical, corps en suspension, utilisation de la poussée d’Archimède)
Respiration Respiration nasale
pas d’immersion
Respiration refléxe
devient nasale et buccale
Immersion en apnée
Possibilité d’apnée par action réflexe de la glotte
à dominante buccale
immersion en apnée de plus en plus longue avec une expiration contrôlée
Automatique et inversée avec une expiration active sous l’eau
Propulsion Déplacement avec appuis manuel (bord)  ou /et plantaire (fond)
Les jambes sont motrices, les bras équilibrateurs, les appuis fixes et solides.
déplacement à l’aide des jambes
Découverte et acceptation de la résistance de l’eau
Les jambes sont passives, le bas équilibre et les appuis sont fuyants
déplacement à l’aide des bras et des jambes
Acceptation du déséquilibre
Maintien de la position horizontale
Les jambes sont équilibratrices et les bras propulseurs.

 

L’élève doit mettre en place une coordination nouvelle et complexe adaptée aux qualités physiques de l’eau. Il passe d’une nage où les jambes sont motrices à une nage ou les bras sont moteurs. 

Les ressources cognitives sont l’acquisition de nouvelles connaissances sur un environnement différent et sur soi, ainsi que l’acquisition de règles d’efficacité. L’élève est amené à changer ses représentations.

L’élève mobilise ses ressources affectives en apprenant à contrôler ses émotions, à se motiver pour dépasser ses propres limites. Il passe d’une situation ou il vit une épreuve à celle où il se défie lui-même.

En matière de ressources énergétiques, l’élève apprend à gérer et adapter son effort, à passer d’une forte dépense énergétique à une économie du geste (en utilisant la flottaison plutôt que de se débattre pour maintenir la tête hors de l’eau  par exemple)

Enfin, l’élève va faire appel à ses ressources informationnelles, car il est amené à construire de nouvelles structures perceptives, de nouveaux repères et d’adapter ses actions.  Par exemple chez le terrien , le rôle de la vision est prioritaire  et la prise d’informations est visuelles, tactiles, auditives ou proprioceptives alors que pour le nageur la vision est absente (sans lunettes) et les repères des appuis plantaires sont perdus.

 

 

Introduction

Il s’agit pour l’élève d’acquérir une maîtrise du milieu aquatique permettant de nager en sécurité dans un établissement de bains ou dans un espace surveillé.  La nouvelle circulaire (référencée plus bas indique un démarrage dès le cycle 1).

Le parcours d’apprentissage de l’élève commence, dès le cycle 1, par des moments de découverte et d’exploration du milieu aquatique – sous forme de jeux et de parcours organisés à l’aide d’un matériel adapté pour permettre aux élèves d’agir en confiance et en sécurité et construire de nouveaux équilibres (se déplacer, s’immerger, se laisser flotter, etc.).

Il se poursuit au cycle 2 par des temps d’enseignement progressif et structuré, afin de permettre la validation des attendus de la fin du cycle (notamment « se déplacer dans l’eau sur une quinzaine de mètres sans appui et après un temps d’immersion »).

Au cycle 3, la natation fera l’objet, si possible, d’un enseignement à chaque année du cycle. Une évaluation organisée avant la fin du CM2 permet de favoriser la continuité pédagogique avec le collège et notamment de garantir la validation de l’ASSN en proposant aux élèves qui en ont besoin les compléments de formation nécessaires.

Je vous invite à prendre connaissance de la circulaire du 22 août 2017 qui abroge et remplace la circulaire n° 2011-090 du 7 juillet 2011 définissant les conditions de l’enseignement de la natation dans les premier et second degrés.

Les taux d’encadrements indiqués  sont les suivants:

  Groupe-classe constitué
d’élèves d’école
maternelle
Groupe-classe constitué
d’élèves d’école
élémentaire
Groupe-classe comprenant des
élèves d’école maternelle et des
élèves d’école élémentaire
moins de 20 élèves 2 encadrants 2 encadrants 2 encadrants
de 20 à 30 élèves 3 encadrants 2 encadrants 3 encadrants
plus de 30 élèves 4 encadrants 3 encadrants 4 encadrants

et le taux d’occupation doit être appréciée à raison d’au moins 4 m² de plan d’eau par élève présent dans l’eau, pour des écoliers.

Lors d’une séance  d’EPS, les élèves doivent être rapidement mis en activité. La natation ne fait pas exception. Il faut prévoir 2 séances par semaine idéalement et 40 min d’activité par séance.  Il faut compter un minimum de 30 séances au total.

Les paliers

Je vous invite à prendre connaissance de la circulaire du 19 octobre 2010, cette dernière décrit les différents paliers à atteindre.

Palier 1- fin de cycle 2: se déplacer sur 15 m sans prise d’appui ni flotteurs, s’immerger, se déplacer sous l’eau, se laisser flotter,

Palier 2- fin cycle 3: se déplacer sur 30 m sans prise d’appui ni flotteurs, plonger, s’immerger, se déplacer,

Palier 3- fin de cycle 4: .. pas concerné pour le concours 😉

L’attestation scolaire  » Savoir Nager »

Ici, il s’agit de prendre connaissance de la circulaire du 9 juillet 2015.

Elle est délivrée par le directeur d’école et est incluse dans le livret scolaire. Le savoir nager correspond à une maîtrise du milieu aquatique. Cette attestation reconnait la compétence à  nager en sécurité dans le lieux publics. C’est un objectif du cycle 3.

Le parcours à réaliser en continuité sans reprises d’appui au bord et sans lunettes est le suivant:

  1. à partir du bord, entrée dans l’eau en chute arrière.
  2. se déplacer en direction d’un obstacle sur une distance de 3,5 m
  3. franchir en immersion complète un obstacle sur 1,5 m
  4. se déplacer sur  le ventre sur 15 m et au signal sonore s’immobiliser en position verticale pendant 15 s et reprendre son déplacement pour finir les 15 m,
  5. se retourner sur le dos pour les 15 autres mètres et au signal sonore s’immobiliser en position dorsale pendant 15 s et reprendre son déplacement pour finir les 15 m,
  6. franchir à nouveau l’obstacle en immersion.

De plus l’élève doit pouvoir identifier le MNS, connaitre les règles d’hygiène et de sécurité, identifier son environnement et les conditions pour savoir nager.

L’addition, voilà un sujet simple et complexe à la fois!

Déjà vous êtes vous déjà demandé pourquoi compte-t-on en base 10 ? évident on a 10 doigts!

Mais alors pourquoi les heures se comptent par 24 ?

Parce que ceux qui ont inventé ce système comptaient sur 3 phalanges des 4 doigts de la main (sans le pouce) et donc avec 2 mains à fait 24 phalanges.

Les mayas eux utilisaient un système mixte en base 5 et en base 20.. on comprend rapidement pourquoi.

 

Bref, avant de parler d’addition dans d’autre base je vais vous parler d’addition dans la base 10. Prenons par exemple: 19 + 7. Il vous parait évident que le résultat de cette addition est 26.

Mais parfois des élèves vont vous dire que cela fait 116. A votre avis que s’est il passé?

Et bien quelque chose comme cela:

  D U
1 9
+ 7
                 = 1 16

Ils ont additionné les unités avec les unités et les dizaines avec les dizaines. Or vous savez tous qu’il faudrait qu’une fois la dizaine complétée il faut la passer dans la « case » d’après ou la classe d’au dessus. Du coup, on obtient 26!

Donc, on est bien d’accord que dans une colonne les chiffres vont de 0 à 9.

Alors regardons comment faire dans une autre base.

Prenons par exemple l’addition en base 4. Les chiffres utilisés seront 0, 1, 2 et 3.

  D U
1 1
+ 3
                 =

 

1 + 3 = 4, quand on arrive à 4 c’est comme quand on arrive à 10 en base décimale. Donc, on ne va pas écrire 4 dans la case résultat des unités, on va ajouter un à la dizaine et zéro dans la case des unités puisque atteindre 4 veut dire avoir une dizaine complète.

Du coup on obtient:

  D U
1 1
+ 3
= 2 0

 

Si l’on refait l’exercice en base 5 par exemple, en additionnant: 3 + 4.

Je vous détaille mon raisonnement mais qui n’est pas à écrire ainsi sur la copie: 3 + 4= 7 = 5 (la dizaine en base 5) + 2

Sur la copie j’écris: 3 + 4 = 12 en base 5

Pour améliorer la compréhension je reprends un exemple en base 10:  6 + 8 = 14= 10 ( la dizaine)  +4

Donc il faut comprendre que quelque soit la base lorsque la somme de 2 chiffres ( ou plus) est supérieure ou égale à base considérée alors il faut le décomposer de manière canonique. Et qu’on ajoute alors une unité à la dizaine.

Reprenons l’exemple 19+ 7 = 26 en base 10. La difficulté de compréhension dans le changement de base vient du fait que dans notre système décimale la dizaine se traduit par 1 et 0 c’est à dire 10. Et qu’après on ajoute une retenue égale à 1 à la case supérieure. Cela induit la confusion puisqu’on associe le 1 de 9 +7 = 16 ( dans les unités) au 1 de la retenue. Or ils n’ont rien à voir.

 

L’athlétisme est une activité qui se déroule dans un milieu stable. Elle se caractérise particulièrement par l’atteinte d’une performance motrice. Elle s’organise autour d’action d’impulsion, où il s’agit de propulser son corps ou un engin le plus loin possible ou le plus rapidement possible. 

Qu’est ce que courir? Il s’agit de se déplacer en effectuant des foulées avec le soucis de vitesse et d’économie.

La course se définit selon:

  1. la vitesse de réaction c’est à dire réagir rapidement à un signal donné,
  2. l’accélération, il faut augmenter sa vitesse initiale pour atteindre sa vitesse de course,
  3. le maintien de la vitesse acquise, pour la conserver, il faut trouver le meilleur compromis entre la fréquence et l’amplitude des foulées. La foulée se fait en 2 phases: une phase d’appui et une phase de suspension.

Il existe 3 types de courses :

  • courir le plus vite (sprint, haies, relais, 1/2 fond..)
  • courir longtemps,
  • courir le plus régulièrement possible.

 

Qu’est ce que sauter?

Le but est ici de se projeter dans l’espace en vue de franchir un obstacle déterminant une longueur ou une hauteur. Le saut se fait en plusieurs phases:

  1. La course d’élan ou la mise en action pour obtenir une vitesse horizontale de déplacement pour que le sauteur emmagasine une quantité d’énergie.
  2. le saut ou prise d’appel est le moment de la pose du pied jusqu’au moment où il quitte le sol. En saut en hauteur la phase d’amortissement est augmentée et saut en longueur la phase de poussée est privilégiée.
  3. la suspension est la traduction des efforts antérieurs.

Sauter haut : saut en hauteur ou perche

Sauter loin: saut en longueur, penta- bond, triple bond, multi-bond.

 

Qu’est ce que lancer? 

Les lancers se définissent comme le fait de projeter un engin le plus loin possible, à l’aide de son corps. La longueur d’un jet est conditionné par un angle d’envol, la vitesse initiale de l’engin et la hauteur de lâcher.

Exemple : Medezin ball, ballon, vortex, disque, javelot, marteau.

 

L’athlétisme sollicite :

  1. une dissociation segmentaire entre la partie supérieure et inférieure du corps ( les segments sont les bras et les jambes)
  2. une mobilisation des ressources énergétiques (anaérobie , aérobie, lactique.. )
  3. se repérer dans l’espace et éduquer à différentes perceptions