Le classement des mots permet de trouver des points de ressemblance hors de la chaîne sémantique pour aborder la notion de classe grammaticale sans passer par des définitions complexes.

Il faut privilégier une démarche inductive qui retarde la généralisation => état provisoire des connaissances.

Le classement des mots nécessite de dé-contextualiser pour observer le fonctionnement des mots et non leur sens. L’élève doit ISOLER l’unité MOT.

Pour aider l’élève, on peut utiliser le BLANC GRAPHIQUE, c’est un premier repère pour délimiter les mots.

Attention!! Les classements sont évolutifs!

NOM: ce que l’on désigne

DÉTERMINANT: petit mot avant le nom

ADJECTIF: mot qui dit comment on est, qui donne des détails

VERBE: mot qui dit ce que l’on fait, c’est l’action

Une fonction grammaticale est une relation entre deux éléments d’une même phrase, le rôle qu’un mot ou groupe de mots joue par rapport à un autre élément de la phrase.

1.Les fonctions par rapport au nom

Fonction nature du / des motsExemple
Épithète adj qualificatif un petit téléphone
Apposition adj qualificatif


un nom


un groupe nominal


un pronom
Surpris, il laissa tomber sa glace

Le bibliothécaire, professeur,
accueille régulièrement les élèves.

La bibliothèque, lieu de lecture, doit être silencieuse.


Cette réussite, la tienne, doit être
fêtée.
le CDN ou complément du nom

un nom ou nom propre

un groupe nominal

un pronom

un verbe à l’infinitif

un adverbe
une boîte en métal


la maison de ma tante


D’après l’avis de certains

Un verre à boire


Les costumes d’antan
Complément de l’antécédent une proposition
subordonnée relative




Je ne supporte pas les films qui* se finissent mal.

Je prendrai celle que* tu m’indiqueras


*qui ou celle que sont ici des pronoms relatifs

2. La fonction attribut

Fonction
nature du / des mots
Exemple
Attribut du sujet

Il n’y a jamais de
COD derrière un verbe d’état;
on parle d’attribut du sujet.
un nom


un groupe nominal


un pronom


un adjectif qualificatif




un verbe à l’infinitif


une proposition conjonctive complétive




une proposition circonstancielle

une proposition subordonnée relative substantive
Son prénom est Jean


Son grand-père est un grand cuisinier

C’est le sien


Cette voiture est grande


Son seul but est de se dépenser


Mon seul objectif est *que tu sois heureux.

*que est une conjonction de subordination

Le pire, c’est quand il boude.

Sa favorite n’est pas *qui l’on croit.
* qui pronom relatif
Attribut du
COD
un groupe nominal

un adjectif qualificatif
On a nommé Mme Jean présidente de l’association.


L’épuisement rendait l’enfant insupportable

3. Les fonctions par rapport au verbe

Fonction
nature du / des mots
Exemple
Sujet un nom

un groupe nominal


un pronom

un verbe à l’infinitif






une proposition subordonnée conjonctive



une proposition subordonnée relative substantive

Nadia apprend sa leçon


Les chevaux noirs galopent librement

Elle mange sa soupe


Tuer n’est pas jouer


*Que tu ne saches pas tes leçons me
déçoit!
*que conjonction de subordination


*Qui n’a pas son PSC1 devrait le passer!
*qui pronom relatif

CODun nom

un groupe nominal

un pronom

un verbe à l’infinitif


une proposition
Je vais voir Antoine

Je vais voir ton grand-père

Je vais le voir

J’aime danser


Je crois *que je suis fatiguée 
*que conjonction de subordination

J’aimerai voir comment il fait.
* comment interrogative indirecte.

J’emmènerai *qui voudra
*qui pronom relatif

Les vaches regardent passer le train
*infinitive
COI un nom

un groupe nominal

un verbe à l’infinitif

une proposition conjonctive complétive
J’ai pensé à Sarah

J’ai écrit à ton cousin

Je songe à travailler

Je songe à ce que nous avons vécu. 
COS ou COI après un CODun nom

un groupe nominal

un pronom
















une proposition
On a donné sa récompense à Marie

On a donné sa récompense à l’élève

On lui a donné sa récompense.

On a donné une récompense à ceux
qui
le méritaient.

*ceux qui conjonction de subordination => conjonctive à fonction complétive

Je parle à qui je veux.
*qui pronom relatif. => relative à valeur substantive




Complément Essentiel (il n’est pas
supprimable mais il indique
une circonstance)
un nom

un groupe nominal

un pronom
Édouard habite Paris

Edouard habite un petit village

Edouard y habite
Complément d’agent un nom

un groupe nominal

un pronom
La maison a été nettoyée par Lisa

La maison a été nettoyée par les
enfants


La maison a été nettoyée par eux

4. Les fonctions par rapport à la phrase

Fonction 
nature du / des mots
Exemple
Complément circonstanciel ( le lieu, le temps, le moyen, la manière, la cause, la conséquence, le but, l’opposition…) un nom


un groupe nominal


un pronom


un adverbe



une proposition
J’ai passé des vacances à Deauville


J’ai passé de bonnes vacances cet été

J’y ai passé de bonnes vacances.

J’ai passé une bonne journée hier

J’ai passé de bonnes vacances pour me reposer de cette année difficile

1.La construction du récit

Pour raconter, entre 4 et 9 ans, les enfants développent 3 stratégies selon leur âge lorsqu’on leur demande de produire un discours à partir d’une série d’images sans texte qui raconte une histoire.

  • vers 4 – 5 ans c’est la phase procédurale. Il y a une énumération mais pas d’organisation globale du discours. Le discours produit manque de cohérence. Il est géré directement à partir de ce que les images montrent, rien n’est planifié ou organisé.
  • vers 6 -7 ans c’est la phase méta-procédurale. L’organisation prend le dessus mais au détriment de l’image. Il y a une unité narrative mais l’histoire est pauvre car il ne fait pas référence aux images. Néanmoins, l’enfant a intégré la structure du récit:
    • exposition (situation initiale stable : il était une fois..) ,
    • complication (élément déclencheur : mais…) ,
    • résolution (retour à une situation finale stable ) 
    • évaluation (moralité )

L’enfant ne peut pas encore prendre en compte 2 choses à la fois : une organisation d’ensemble et la prise en compte de détails. 

  • vers 8-9 ans c’est la phase interactive. Il existe maintenant un va-et-vient entre l’image et l’interprétation globale. L’enfant utilise ses connaissances pour interpréter ce qu’il voit et s’il fait référence à des faits qui ne sont pas sur les images, il prendra soin de relier ce qu’il dit à des détails de l’image. Le discours est donc à la fois bien construit et enrichi de détails.

Que faire à l’école?

Il faut :

  • se rappeler que l’enfant qui arrive à l’école a déjà une grande quantité de savoirs construits sur sa langue et le langage quelque soit sa langue d’origine.
  • se rappeler qu’il y a une différence entre production et compréhension.

Le langage se travaille de 2 manières :

  • il doit être au cœur des apprentissage en maternelle. Pour chaque séance, il faut une rubrique d’acquisition langagière (par exemple en EPS) et ne pas donner trop d’information en même temps.
  • il est un objet d’enseignement. Il faut prévoir des séances d’acquisitions de syntaxe et de lexique dans des situations de communication:
    • phonologie (prononciation et articulation)
    • chants et comptines (mémorisation d’un texte, de la syntaxe, de l’articulation, du vocabulaire..)
    • découverte du langage écrit (graphisme, production d’écrit..)

2. Les types de langage

On distingue 3 types de langage:

  • communication: c’est la base, communiquer avec les enfants et les faire communiquer entre eux.
  • situation: parler de quelque choses que je suis entrain de vivre, le nommer, le décrire.
  • évocation: qu’est ce qu’on a fait hier, à partir de photos de choses réalisées en classe, introduire la chronologie. Évoquer des souvenirs, la mémoire, utiliser des connecteurs.

3. Les objectifs langagiers

  • construire la personnalité, devenir un individu,
  • devenir un être sociable,
  • acquérir du vocabulaire et la syntaxe,
  • entrer dans l’abstraction et construire sa pensée, un schéma de pensée et permettre de faire des liens avec les autres champs disciplinaires.

1.La syntaxe

1.1 La longueur de la phrase

A 18 mois, l’enfant connait entre 20 et 50 mots, il parle par phrase mot. Ce sont des holophrases. Par exemple: « ballon » signifie aussi bien « c’est le ballon » que « donne moi le ballon ».

Entre 21 mois et 2 ans: l’enfant fait des phrases à 2 mots. Comme « maman dodo » pour maman est entrain de dormir.

Vers 3 ans, on observe un brusque développement du langage:

  • L’enfant utilise des adverbes de lieu, des prépositions, des conjonctions qui marquent l’opposition (mais, pourtant..)
  • L’enfant connait son nom, celui de ses parents et sait s’il est de sexe féminin ou masculin.
  • Les phrases sont mieux organisées et l’enfant devient capable de dire des phrases qu’il n’a jamais entendues. Il aime poser des questions et verbalise ses actions.
  • La question du je est formée. Quand l’enfant dit je, c’est qu’il a fait le tour de sa personne. On le constate en lui demandant de dessiner un cercle fermé (un rond). Tant qu’il n’arrive pas à fermer le cercle, il n’a pas fait le tour et n’emploie pas le je.

A cet age là, parler du passé est difficile. L’utilisation de celui-ci apparaît entre 4 et 5 ans : » je me souviens de ce qu’il s’est passé.. ».

Vers 5 ans, il fait des phrases à 5 mots.

1.2 L’ordre des mots dans la phrase

Chez l’enfant, la construction des phrases est créative mais porteuse de sens. Le mot le plus important vient en premier. Alors que pour l’adulte, la structuration des phrases a un caractère canonique:

Le petit garçon (agent) lance (action) le ballon (patient)


Pour l’adulte, l’ordre des groupes est régulier c’est à dire que dans une phrase simple, il y a en général : groupe nominal, groupe verbal.

Il faut bien se rendre compte que l’ordre de l’énoncé dans la phrase tel qu’on la connait a un caractère arbitraire. Il n’y a pas de correspondance entre la structure des phrases et les actions auxquelles elles se rapportent. Il s’agit de conventions d’écriture. Ainsi, il n’y a pas de logique interne ce qui rendra la chose plus difficile à comprendre pour l’enfant.

C’est pourquoi, les premières phrases que l’enfant produit n’ont pas la construction canonique que l’on connait car l’enfant cherche toujours du sens dans ses constructions, comme dans tout ce qu’il fait.
Une construction fréquente chez l’enfant : Petit garçon ballon lance

D’après Oléron, les phrases de l’enfant portent au départ sur des personnes ou/et des actions concrètes. Il décrira en premier en premier l’agent (celui qui agit) celui qui a le plus d’importance pour lui puis décrira le patient (ce sur quoi s’exerce l’action).  
Par contre, il se peut que l’action soit primordiale si c’est elle qui a le plus marqué l’enfant : a tombé le garçon.

Les régularités de la syntaxe sont intégrés vers 6 ans selon l’expérience de
Sinclair et Bronckart, 1972

Dans cette expérience il est demandé aux enfants de construire avec des poupées le mime d’une action à partir de 3 mots. Les triplets sont constitués de 2 noms et d’un verbe avec les 6 combinaisons possibles : « la fille, le garçon, pousse » ;  » la fille, pousse, le garçon » ; « pousse, la fille, le garçon »…

L’expérience montre que : 

  • Avant 3 ans : les enfants sont indifférents à l’ordre des mots, ils répondent toujours de la même manière. 
  • A partir de 3 ans : ils respectent l’ordre nom –> verbe –> nom, seulement s’il est canonique : « la fille, pousse, le garçon » ils montrent que la fille pousse le garçon,… mais, s’ils ont une phrase comme « pousse, la fille, le garçon »… ils répondent au hasard sans trouver de sens. 
  • A 6 ans, ils considèrent que le premier nom donné est toujours l’agent de l’action et le second le patient quelle que soit la phrase. L’enfant a donc intégré la structure canonique de la phrase simple. A force de manipuler la langue, l’enfant accroît sa connaissance des règles qui régissent la structure de la phrase, et il apprend l’ordre canonique des mots.

L’usage des petits mots autour du groupe nominal se développe progressivement. Les articles, pronoms, prépositions, adverbes apparaissent peu à peu mais suivent un même ordre chronologique. Les âges d’acquisition sont très approximatifs. 

Par exemple:

  • Les articles indéfinis précèdent les articles définis. 
  • L’accord en genre des articles précède l’accord en nombre. 
  • L’usage des articles définis et indéfinis est souvent inversé jusqu’à 6 ans.
  • Les pronoms personnels de la 1° et de la 2° personne précédent ceux de la 3°, sauf si l’enfant commence à dire « il » en parlant de lui-même. 
  • Les pronoms possessifs sont accolés à l’adjectif correspondant jusqu’à 5 ans (mon mien).

2. La conjugaison

A partir de 3 ans et demi, l’enfant commence à utiliser à conjugaison. Les enfants maîtrisent d’abord l’impératif (donne!) puis l’infinitif (pas manger).

Vers 4 ans, l’enfant commence à utiliser le présent de l’indicatif.

L’utilisation du futur apparaît vers 5 ans. L’imparfait et le passé-composé vont être utilisés vers l’age de 5 ans- 5 ans et demi. C’est au cours de cette période, on remarque la généralisation incorrecte de la conjugaison: buver/boire, ouvri/ouvert. .. L’enfant a intégré les caractéristiques des verbes les plus courants et il les applique à des verbes nouveaux qu’il ne connaît pas encore (irréguliers). Ces erreurs montrent qu’il a compris comment fonctionne la langue mais qu’il lui manque encore des connaissances. 

Après 6 ans, on trouve une utilisation adéquate des temps des verbes : le présent est employé pour une action actuelle, le passé-composé et l’imparfait pour une action ancienne.

3. Conclusion

C’est un travail de longue haleine que de maîtriser la conjugaison et la syntaxe. En effet, même si les progrès effectués au début sont spectaculaires, en particulier l’accroissement du lexique entre 2 et 5 ans, l’élaboration qualitative du langage est très lente.

A 5-6 ans, on peut dire que l’enfant possède déjà un panel élaboré de représentation et de communication, mais il reste des éléments difficiles à acquérir.

A 6 ans, même si la phrase simple est à peu près construite de manière canonique, il reste encore beaucoup de choses à apprendre tant sur le plan de la compréhension que de la production des structures complexes.
En particulier, la phrase passive qui entre en conflit avec cette connaissance : le sujet apparent de la phrase n’est pas l’agent de l’action. Celle-ci mais elle ne sera complètement intégrée que vers 9-10 ans.

Les propositions relatives ne sont parfaitement maîtrisées que vers l’âge de 10 ans.

1.Le développement du langage chez l’enfant

  • de 12 à 24 mois: l’enfant dit 5 mots. Il identifie, montre ou donne les objets. La phrase fait 2 mots.
  • de 2 à 3 ans: l’enfant fait des phrase de 3 mots. Il utilise son prénom quand il parle de lui, dit « je », utilise l’article (la, une, ..) des pronoms personnels et comprend les prépositions  » dans, sur ». Cents mots sont reconnaissable. Il pose des question quoi, où, comment..
  • 3 à 4 ans: l’enfant parle par phrases complètes, articule clairement.
    Sans substitution de sens, il récite la suite des premiers chiffres.
  • 4 à 5 ans: l’enfant raconte des histoires connues, répond au téléphone, cite une émission TV, fait des phrases complexes, nomme les couleurs, dénombre et compte jusqu’à 5.

Dénombrer c’est faire preuve d’abstraction, c’est conceptualiser une quantité.

2.Les périodes essentielles

Il y a 2 périodes essentielles et repérables dans l’évolution du langage oral. La période pré-linguistique avant que l’enfant ne parle et la période linguistique proprement dite. Ces périodes dépendent de plusieurs facteurs et de leur développement.

  • 2.1 La maturation neurologique

L’évolution langagière entre 2 et 4 ans  est concomitante avec le développement du cerveau. Si l’enfant n’a pas appris une langue au delà de 5 ans .. c’est « fini »!

Cf: les expériences de Frédéric 2 de Prusse et l’affaire de l’enfant sauvage. 

Aussi le langage se développe et a besoin d’être stimuler. Cette aire du cerveau se développe jusqu’à 5-6 ans. 

2.2 L’apprentissage

Le langage in utero est fondamentale. Le bain de langage va conditionner les capacités d’expression selon le milieu socio-professionnel. 

La progression de l’apprentissage du lexique :

Dans un premier temps, l’enfant attribue une étiquette verbale à chaque objet ou à chaque événement de son environnement. Néanmoins, il peut se tromper de mot au début de l’acquisition.

Attention un mot ne peut être considérer comme acquis que s’il existe un ensemble de connaissances qui y sont associées. Aussi, l’enfants est prêt pour la lecture vers 6 ans car il a la connaissance du sens des mots  

2.3 L’entrainement de l’appareil phonatoire

A la naissance, l’enfant crie, pleure, émet des sons végétatifs. Il utilise le « conduit » mais n’utilise pas le larynx. 

2 mois: sons vocaliques, A, I, O.. les mêmes sons sont émis pour tous. 

4-5 mois: utilisation du larynx, respiration => modulation des sons 

6 mois: babillage, il émet des sons avec des voyelles, ces derniers renvoient à la langue dans laquelle baigne le bébé. C’est à ce moment que ce fait la différenciation du point de vu de la langue. Avant tous les bébés du monde émettent les mêmes sons. 

8 mois: l’enfant ajoute la modulation du son et le rythme. 

2.4 Les repères concernant le lexique 

Le nombre de mots compris par l’enfant est supérieur au nombre de mots utilisés par celui-ci. 

Le développement quantitatif  du lexique chez l’enfant, c’est à dire le nombre de mots employés par ce dernier est tel que: 

  • 18 mois à 2 ans: 50 mots,
  • 6 ans: 2 500 mots, à cette période il acquière 1 à 2 nouveau mots de vocabulaire par jour et ce pendant les 4 années suivantes. On comprendra le rôle crucial de l’enseignant dans le développement du lexique chez l’élève et ce en particulier dans les écoles en REP et REP+. 

Un adulte cultivé dispose de 20 000 à 40 000 mots de vocabulaire. 

3. Les aspects qualitatifs du lexique

L’affinement est beaucoup plus progressif. On observe des progrès dans les différents domaines à des âges variables:

  • l’enfant est capable de ne plus faire d’erreur dans la correspondance nom- objet (mouche pour abeille par exemple),
  • l’enfant prononce un mot long en entier comme trottinette,
  • il apprend les termes génériques c’est à dire les catégories,
  • il crée des mots pour compléter son lexique comme massager pour faire un massage.
  • il comprend qu’un mot peut avoir différente signification (tente/tante)
  • il comprend les mots abstraits ou les mots qui expriment des relations ( causalité ou rapport de langue)
  • les définitions demandent un plus grand développement cognitif car cela nécessite une prise de distance à l’égard du mot.

En conclusion, il est important que l’enfant apprenne du vocabulaire. Mais cet apprentissage doit être fait en situation, structuré et organisé afin de permettre à l’élève de se créer des registres .