Les problèmes rencontrés par les élèves sont d’ordre:

Postural. Placer le corps dans une position d’équilibre inhabituel pour s’orienter.

Respiratoire.Adapter ses modalités respiratoires aux actions de déplacements,

Moteur. Trouver des appuis stables pour se propulser dans un milieu fluide.

Informationnel. Trouver des modalités d’informations dans un milieu inhabituel.

Affectif. Maîtriser ses émotions en objectivant le risque (problème d’aquaphobie, appréhension, stress..)

 

Les représentations du débutant: 

« Si je lâche le bord je coule », « je me remplis d’eau », « je ne vois plus rien », « ça pique les yeux », « je ne sens plus mon poids », « je m’enfonce », « je ne sais plus où je suis ».

Il est important de comprendre que la pratique de la natation est source d’émotions : le plaisir d’une part ( jeux, flottaison, pirates, imaginaires..) et d’autre part anxiété (représentation du milieu suite à un trauma ou une représentation erronée du milieu)

L’élève doit passer de l’attitude « je fais le petit chien sinon je coule » à je fais la planche. De « si je mets la tête sous l’eau je m’étouffe à une situation d’apnée de 10 à 12 secondes, souffler sous l’eau.

Il s’agit pour lui d’une remise en cause de son schéma corporel et ce en particulier en C1 où ce schéma est en cours d’acquisition. Les repères habituels sont  perturbés.

 

Les ressources mises en oeuvre: 

Motrices: pour la construction d’une nouvelle locomotion dans un milieu différent, bras moteurs et jambes équilibrantes, coordinations jambes- bras et respiration.

Affectives: prendre du plaisir sous l’eau

Cognitif: comprendre que le corps flotte.

La natation développe également des compétences psychosociales: se faire confiance et faire confiance aux autres,  faire preuve d’autonomie, faire attention à sa sante.

Dans la course longue, on définit 3 niveaux d’intensité:

1er niveau: 1er essoufflement, les élèves peuvent parler en courant. Se pratique de 6 à 12 ans. On pratique l’activité durant 40 à 60 min en alternant temps de récupération long et cycle de course. L’objectif est de développer l’endurance fondamentale.

2ème niveau intervient au deuxième essoufflement. Le travail dure de 20 à 30 minute et vise le développement de la capacité aérobie. Il se pratique de 8 à 15 ans.

3ème niveau: l’acquisition d’une puissance aérobie afin d’atteindre une vitesse max aérobie.  ou VMA. Cela n’est pas à pratiquer au sein de l’école ou du collège, et relève de la pratique sportive.

C’est le premier niveau qui est travaillé à l’école.

Les 3 grands axes de développements:

  1. La respiration: l’élève doit ventiler par la bouche, expirer de façon longue et continue. Il doit solliciter la respiration abdominale et adopter un rythme régulier.
  2. La foulée: les appuis sont en plante, en montée il faut monter les genoux, .. on peut proposer aux élèves en variante d’allonger les foulées, de les raccourcir, de courir sans bruit ou à reculons.. pour leur permettre de prendre conscience de leur foulée.
  3. Les bras: laisser les épaules basses, relâcher les mains (test du papier enroulé dans la main qui ne doit pas finir froisser) balancer spontanément et souplement les bras. Pour sensibiliser les élèves, on peut leur proposer de courir main sur la tête ou dans le dos ou bras croisés.

L’élève doit être capable de :

Courir ensemble. Par exemple l’enseignant divise à la classe en plusieurs groupes de 4 à 5 élèves chacun. Il place plusieurs plots ( autant que de groupes) , à bonne distance, sur un cercle imaginaire où il se placera au centre. Chaque groupe doit partir, faire le tour du cône et revenir ( en groupe/ ensemble), l’enseignant pose une question/ devinette ou raconte un bout d’histoire et le groupe repart en réfléchissant à la question.

Maintenir son rythme dans la durée/ travailler son endurance fondamentale. Par exemple la course à l’horloge.

Respirer amplement et régulièrement en construisant une posture de coureur.

En CM surtout: trouver une allure plus soutenue et maintenue sur la durée, changer d’allure.

Les comportements observés.

On retrouve les même difficultés que dans l’activité courir vite  mais de plus on observe que l’élève:

  • a le regard fixé sur l’obstacle
  • piétine devant l’obstacle,
  • s’affaisse et ralentit après,
  • effectue des sauts au lieu de foulées.

Attendus et remédiations

L’élève doit être capable de :

  • s’adapter à tout intervalle inter-obstacles. Par exemple: demander aux élèves de courir sur 40 m en ligne droite avec 4 ou 6 obstacles plats à intervalles irréguliers. Remplacer par des obstacles plus élevés.
  • construire un rythme de course quand les intervalles sont réguliers. Proposer un parcours avec 2 appuis intermédiaires ce qui donne un rythme telque: et HOP et HOP.. En maternelle on choisira un objet bas et souple, en C2 un objet de 30 cm de hauteur et en C3 50 cm .
  • conserver la vitesse malgré les obstacles. Matérialiser un zone interdite devant l’obstacle, latte, tapis, trait au sol..

 

Objectif de l’activité:

Amener le témoin d’un point à un autre le plus vite possible en se relayant à plusieurs

Les comportements les plus fréquemment observés

Le temps de réaction est trop long au départ. L’élève ne court pas droit. Il a des mouvements désordonnés. Il a des appuis bruyants, piétine, attaque du pied à plat ou sur le talon. Il ralentit avant la ligne d’arrivée .. comme dans la course de vitesse.

De plus, le relayeur regarde en arrière, le corps est mal orienté. Le relayeur éprouve des difficultés à évaluer le moment où il doit démarrer.

Le relayé ralentit ou s’arrête avant le passage du témoin. La prise de l’engin est crispée.

Les deux coureurs ont une mauvaise coordination aux moments de la transmission du témoin. Le passage se fait du bas vers le haut.

 

Attendus et remédiations

L’élève doit être capable de:

  •  se mettre en action pour recevoir le témoin de son partenaire. 

Tâche: Le relayé transmet le témoin le plus rapidement possible au relayeur. Ce dernier est prêt à partir  dès qu’il a le témoin. Si le relayé a le témoin dans la main gauche, tendre la main droite ou vice-versa.

Il est donné comme consigne aux élèves que l’élève n°1 passe le témoin au n°2 puis se place derrière n°8 et n°2 passe au n°3…

 

  • se mettre en action pour recevoir le témoin du partenaire en respectant une zone de transmission

Attention à la sécurité :si les zones de passage de témoin sont parallèles. Prévoir des couloirs de retours.

IL s’agit pour le relayé de transmettre le témoin le plus rapidement possible à l’intérieur de la zone et pour  le relayeur de prendre le témoin en course avant la sortie de zone.

Il faut faire varier les distantes de la zone de transmission, échanger les partenaires, travailler sur la linéarité de la course.

 

  • transmettre me témoin au max de la vitesse avec un geste adapté.

Jouer au jeu du chat et de la souris. Le chat dispose d’une zone de départ d’un mètre de long. Cette zone est séparée de 3 mètres de celle de la souris. Cette dernière doit parcourir les 20 mètres sans être touchée.

Le signal de départ de la souris est le moment où le chat a soulevé le pied pour entamer sa course.

 

 

 

La première (et la deuxième séance) est  une première étape de lecture pour se familiariser avec un genre: martien, sorcière, ..

Dans la séance suivante sert à définir l’objectif.

Les séances qui suivront seront dédiées à la mise en place d’une pédagogie de projet qui s’articule comme suit:

  1. rédaction d’un premier jet
  2. évaluation collective : mise en évidence des réussites et des dysfonctionnements,
  3. hiérarchisation des erreurs relevées par l’enseignant,
  4. conception et mise en oeuvre d’activités décrochées portant sur des apprentissages ciblés nécessaires à la bonne réussite du projet d’écriture.
  5. Réécriture prise en charge par les élèves: réinvestissements des acquis nouveaux
  6. Évaluation finale