0. Prérequis

  • Reconnaissance globale des figures planes,
  • Repérages dans l’espace
  • Egalité des longueurs/ notion de superposabilité (figure isométrique)
  • Tracé de segments et/ ou arc de cercle.

1.Les apprentissages visés

  • Reconnaître si une figure présente un axe de symétrie,
  • Compléter une figure pour qu’elle soit symétrique par rapport à un axe donné,
  • Connaitre le vocabulaire: axe de symétrie, figure de symétrie,

2. Outil ou objet d’étude?

Outil: modélisation de situation issues de l’environnement (papillon, bâtiment)

Objet: il s’agit d’étudier certains aspects de cette transformation de symétrie. De faire des observations de l’équidistance entre le point et son symétrique.

G1: axe de symétrie retrouver par pliage, on reconnait deux moitie par superposition.

3. Différenciation et variante

Différenciation: utiliser le pliage, puis l’image mentale

Variantes: calques, géo-miroir, image mentale, support, figures

4. Sens pour l’élève

La figure est symétrique lorsque l’on peut plier la feuille tel que 2 morceaux identiques.

Mobilisé pour faire vivre :

  • la notion de droite (comme pli puis comme droite dessinée pour représenter le pli)
  • la notion de perpendicularité,
  • la notion de distance d’un point à une droite,
  • la notion de bissectrice (fin C3)

On aborde le lexique de 3 manière différentes:

  • historique,
  • morphologique (formation des mots, réseau de sens),
  • sémantique,

1.Historique

Aux origines touts les mots du français ont une histoire, un petit nombre sont hérités du gaulois (bec, chêne, bruyère..) et certains mots sont de création récente (décodeur 1968, zapper 1986), des mots peu usités qui deviennent courants en raison de l’actualité (tsunami). Les mots naissent, changent de sens et meurent quand il ne sont plus utilisés.

Le lexique français s’est constitué et continue à partir de différentes langues que se soit par filiation directe ou par emprunt.

La langue française s’est stabilisée autour du 16ème-17ème siècle.

2. La filiation directe: le fond primitif

La majorité des mots que nous utilisons quotidiennement viennent par filiation directe du latin populaire (oral) parlé par les romains lors de la conquête. Ces mots sont des étymons ( oui! moi aussi j’ai appris un nouveau mot lors de ce cours). Par exemple: maître vient de magister.

La connaissance de l’étymon peut nous aider pour écrire/ orthographier les mots. Par exemple: doigt- étymon: digitum, hôpital – etymon : hospitalum (le s est devenu un accent circonflexe).

Exemple de mots issus du fond germanique: butin, brique, hache, guerre, balafre, maréchal, bleu, blanc, brun , gris.

3. Les emprunts

On a voulu ajouter des mots à notre lexique. Au 16ème siècle des mots latins importés.

  • hospitalem => hospitalité ( mot savant forgé au 16ème siècle),
  • fragilem => fragile (16ème siècle) ou frêle (étymon)
  • auscultare => ausculter ( mot savant 16ème siècle) ou écouter (étymon)

Il y a eu des doublets : un étymon qui a formé 2 noms commun comme captivum => chétif ou captif ( formation savante) ou liberare => livrer (étymon) ou libérer.

La forme qui est la plus proche au niveau phonétique de l’étymon est forcément un formation savante ou artificielle. cadencia => chance

D’autres emprunts ont été fait aux langues régionales. Comme par exemple:

  • varech, crique, hauban (normand)
  • bignou,bijou, goéland (breton)
  • abeille, brandade, amour (occitan)
  • kermesse, vidange ( flamand)
  • rescapé, crevette, calva (picard)
  • crétin (sud-ouest)

Ou empruntés aux langues étrangères. La première langue d’emprunt est l’arabe (café, bazar, abricot, les chiffres, l’algèbre.. ). Puis l’italien pour ce qui relève de la finance (compte bancaire) , de la musique et de la mode.

De l’espagnol: adjudants , castagnettes..

De l’allemand: bivouac, vampire, vasistas.. ou du russe: soviet, goulag.. et plus récemment de l’anglais.

Ces emprunts traduisent la position dominante d’une langue dans l’histoire. Ils sont aussi le signe d’une langue qui va tout le temps s’enrichir.

4. Les néologismes ou l’intégration de nouveaux termes

L’évolution des sciences, des techniques et du commerce amène de nouveaux mots. Parfois créer de manière un peu sauvage. Ils viennent de modes langagières – socio dialecte.

Par exemple des noms propres devenus des noms communs: frigidaire, sopalin, macadam, poubelle, sandwich, caddie, kleenex

1. Étapes des apprentissages

  1. Construction de la notion: pour comparer et ordonner par la manipulation (faire des catégories, utiliser des baguettes, des ficelles, des bandelettes de papier, aider les élèves à faire la différence entre masse et volume.
  2. Additionner ou définir la somme puis construire un répertoire de référence.
  3. Introduction d’unité de mesure (donner du sens aux unités usuelles)
  4. Les unités de mesures usuelles (utilisation régulière).

2. Les grandeurs enseignées.

La longueur est une grandeur définie par 2 relations: « à même longueur que » et » à une longueur plus grande que« .

L’aire est une grandeur définie pour les surfaces.

La masse est une grandeur qui caractérise les objets.

Le volume est une grandeur qui caractérise les solides.

3. La comparaison des grandeurs.

La comparaison sans mesurage  est  nécessaire  pour  les  élèves  non  conservateurs  et permet une  différenciation  au  travers  de  la  manipulation. En effet, il est possible de comparer de plusieurs manière:

  • comparaison perceptive: à la vue, au soupesage des objets (à vue d’œil)
  • comparaison directe: en juxtaposant les objets (les objets sont transportables)
  • comparaison en utilisant un objet intermédiaire : utilisation d’un gabarit (les objets ne sont pas transportables), avec des objets intermédiaires que l’on peut couper et associer ou avec un compas pour reporter des longueurs.
  • comparaison par transformation: comparer des longueurs de lignes brisés et des périmètres.

Difficultés/ erreurs des élèves:

  • l’élève ne voit pas le lien entre le compas et la comparaison de la longueur (compas =cercle),
  • l’élève applique les théorèmes en acte « la ligne brisée la plus longue est celle qui contient le plus de segments »,
  • l’élève éprouve des difficultés de manipulations.

La comparaison en utilisant le mesurage c’est à dire en établissant un rapport entre la longueur à déterminer et les unités.

Difficultés/ erreurs des élèves:

  • si ce rapport est un nombre entier inférieur à la longueur de l’instrument , l’élève place l’extrémité de sa règle sur le bout du segment à mesurer et non le zéro.
  • si le rapport est un nombre décimal inférieur à la longueur de l’instrument:
    • l’élève n’arrive pas à donner la mesure si ce n’est pas un nombre entier,
    • l’élève fait une erreur de lecture des millimètres,
    • l’élève a des difficultés de manipulations,

4. Au cycle 2

On vérifie l’addition des grandeurs (ajout de grandeurs).

On établit un répertoire de références pour estimer les mesures.

Effectuer des changements d’unités est une activité qui démarre au cycle 2 mais qui est largement développée au cycle 3 en prenant appui sur le tableau de conversion.

A retenir: MESURER permet de répondre numériquement à des problèmes de comparaison: définir des sommes, choisir un objet de référence comme unité, dénombrer combien d’unité. La comparaison est stable quelque soit l’unité.

0. Prérequis

Reconnaissance globale des carrés et des rectangles.

1.Apprentissages visés

Repérer et produire des angles droits à l’aide d’un gabarit, d’une équerre,

Faire le lien entre instrument de tracé « équerre » et propriété géométrique.

2. Objet d’étude ou outil?

C’est essentiellement utilisé comme outil pour reconnaître un carré, un triangle rectangle, cube, pavé droit.

G1: objet dont le coin de l’équerre est le paradigme.

Mobilisé pour faire vivre la notion d’angle droit, de perpendicularité, de cubes et de pavés droits au C3.