A la fin du cycle 2,  l’élève doit être capable de :

  • identifier les mots de manière de plus en plus aisée,
  • comprendre un texte,
  • pratiquer les différentes formes de lectures ( document, fonctionnel, genres variés)
  • lire à voix haute,
  • contrôler sa compréhension.

A la fin du cycle 3, l’élève doit être capable de:

  • lire de manière fluide,
  • dégager le thème d’un texte,
  • relever les informations explicites,
  • faire des inférences,
  • relever le champs lexical,

Dans l’histoire de l’enseignement de la lecture, plusieurs méthodes ont vu le jour. Aujourd’hui et en particulier dans les CP à 12 c’est la méthode syllabique à départ phonique qui est adoubée et d’autres sont carrément proscrites.

Les méthodes synthétiques

 

La méthode syllabique pure: on part de la lettre « O » et on s’intéresse uniquement à celle-ci et pas aux autres graphèmes formant le son « O » comme au ou eau. Cette méthode efficace pour le décodage montre ses limites pour l’encodage car les élèves ne sont pas habitués à travailler la discrimination auditive des phonèmes (oral) pour trouver le graphème correspondant.

La méthode phonique: départ du phonème puis découverte de tout ses graphèmes.  Cette méthode pose problème du fait de la complexité orthographique de la langue française et est en décalage avec Nina Catach. Par contre elle met en évidence l’importance de l’analyse oral pour l’encodage.

La méthode syllabique à départ phonique: on démarre avec le phonème [O] et on le met d’emblée en relation avec ses graphèmes les plus fréquents. C’est la méthode la plus utilisée. Elle propose une entrée dans le code graphophonologique.

La méthode « mixte » à départ global: prône une entrée par le code et s’appuie sur un capital de mots appréhendés de façon logogrammique.

Les méthodes analytiques

Méthode globale de Odile Dercoly : cette méthode parte de phrase ou de texte en relation avec la vie de classe. Il s’agit pour l’élève de retrouver le fonctionnement du code alphabétique par raisonnement inductif. Il n’y a pas d’apprentissage du code à proprement parler et pas de phonologie.

Méthode naturelle de Celestin Freinet: est une méthode active qui met en évidence l’importance de l’écriture dans le processus ainsi que celle de la participation active des élèves dans la constructions des apprentissages.

Méthode idéo-visuelle: elle est centrée sur la compréhension de textes authentiques, notamment sociaux. Cette méthode met en exergue la nécessité de prendre en compte le travail sur le sens et les stratégies de compréhension dans l’apprentissage de la lecture et d’utiliser des textes authentiques.

Méthode interactive : elle travaille le code et la compréhension dès le début le début des apprentissages. Le code  est emprunté aux méthodes syllabique à entrée phonique et la compréhension est empruntée aux méthodes idéo-visuelle et naturelle, dans le soucis de confronter les élèves à des textes authentiques issus d’usages sociaux et de littérature jeunesse. (compréhension <-> production);

 

 

Vous êtes vous déjà demandés comment est ce que vous faites pour lire? ou comment vous avez appris à lire? qui vous a appris à lire?

Par exemple: en ce qui me concerne, je me rappelle très bien que c’est ma mère qui m’a appris à lire à la fin du deuxième trimestre de l’année de CP. L’enseignante pensait que j’avais des problèmes cognitifs. Alors que moi je trouvais juste que les histoires qu’elle nous racontait pour apprendre à lire étaient chiantes à mourir.  Je vous raconte cela pour vous sensibilisez en tant que futur enseignant sur la méthode de lecture et les enjeux de cet apprentissage.

Bref, qu’est ce que la lecture?

Lire c’est entrer dans l’écrit, c’est à dire dans un monde de symboles ou dans l’écrit que l’on lit (à la différence du début de maternelle où l’on est dans l’écrit que l’on reconnait).

Les facteurs

L’apprentissage de la lecture dépend de plusieurs facteurs.

  • MOTIVATIONELS : c’est ce que je vous racontais plus haut. L’enfant doit avoir envie d’apprendre à lire. Pour ce faire il faut que la relation école famille soit consolidée.  Il faut que l’enfant est un projet de lecteur. Par exemple il faut demander à un enfant de GS ou début de CP de se dessiner entrain de lire. Certains vont se représenter à l’école d’autre à la maison.. tout dépend. Mais l’enfant doit avoir un projet, se figurer dans une situation sinon apprendre à lire ne fait pas sens. Ensuite l’enfant doit comprendre que la lecture ce n’est pas que les livres, qu’il existe aussi les écrits sociaux ( recettes de cuisine, notice,..). Pour aider à cela le PE peut demander aux élèves de ramener une recette de cuisine.

 

  • COGNITIFS: On parle ici des réalités sonores de la langue et de la clarté cognitive. Il s’agit de la capacité à comprendre le fonctionnement du principe alphabétique ( l’écrit encode l’oral) .A accepter la permanence du signe et son aspect arbitraire. L’élève doit comprendre que le mot n’est pas la chose mais qu’il la désigne. La capacité à mettre en oeuvre des stratégies efficientes et à les réguler (adapter et maîtriser les procédures en fonction du support.. annuaire, journal, recette..)

 

  • LINGUISTIQUES: disposer des compétences linguistique indispensables à la compréhension: lexique, grammaire, .. Disposer de la conscience phonémique ou la capacité à identifier les phonèmes et de la conscience alphabétique ou la capacité à identifier des graphèmes. Enfin être capable de mettre en correspondance des graphèmes et des phonèmes => graphophonologie.

 

  • CULTURELLES: se familiariser avec la langue de l’écrit. Les compétences culturelles nécessaires à la construction du sens sont la notion des différents types d’écrits, la connaissance du monde.. L’adoption d’un projet d’une posture et d’un projet de lecteur: savoir pourquoi on lit, pour apprendre, pour se distraire, .. enfin automatiser le mode de reconnaissance et de chiffrage du mot.

Les stades d’apprentissage de la lecture ou de l’acquisition de la conscience métaphonologique

Le stade logogrammique GS/CP: l’enfant reconnait le mot dans sa globalité, à sa silhouette comme un logo. Par exemple il reconnait coca-cola. Attention dès la fin de la PS l’enfant reconnait son prénom en lettres capitales et progressivement en MS en lettres script. Il reconnaîtra maman mais ne fait pas encore le distinguo avec moman. Il a une lecture « idéo-visuelle » ou le tout graphique = tout sonore. Cela correspond à l’étape présyllabique de l’écriture.

Vient ensuite le stade alphabétique ou l’assemblage (CP) c’est là que se met en place à la relation graphophonologique. La manipulation de la syllabe est une condition nécessaire de l’apprentissage de la lecture alors que l’identification du phonème en est une conséquence.

Enfin, le stade orthographique ( CP/CE1) ou l’enfant est apte à reconnaître un mot comme entité. La lecture s’automatise, ainsi que la reconnaissance des syllabes et de morphèmes…

 

Les voies

Lecture = Décodage x Compréhension

Extraire l’information à partir de l’écrit = Identifier les mots écrits isolés x Compréhension du discours ( voc, syntaxe, connaissance du monde,..)

 

Il existe deux voies de lecture d’un mot:

La voie indirecte ou voie phonologique: l’élève procède par assemblage ou décodage. On parle de graphophonologie c’est à dire de segmentation en graphème, de conversion phonémique, de fusion phonémique (mots nouveaux et logatomes)

La voie directe ou la voie orthographique: il existe un adressage de manière à ce que le mot soit mémoriser orthographiquement. C’est la reconnaissance du mot stocké dans le lexique orthographique (mémoire) . C’est le stade expert. On parle de graphomorphologie.

Il faut travailler la compréhension et le décodage en même temps. La compréhension relève d’un enseignement explicite tout comme la décodage.

 

 

La proposition infinitive n’est introduite par aucun subordonnant. Elle est composée d’un verbe infinitif dont le sujet est différent du verbe conjugué. Par exemple: Je vois les enfants jouer. Les enfants est le sujet du verbe infinitif jouer .

La proposition infinitive est généralement utilisée après un verbe de perception : regarder, écouter, voir, ..

Le plus souvent, elle a pour fonction complément d’objet direct du verbe conjugué.

La proposition interrogative indirecte est introduite par la conjonction de subordination si ou par un autre mot interrogatif tel que: quoi, qui, que..

Elle complète le verbe et exprime une interrogation.

La proposition interrogative indirecteest introduite par si lorsque l’##50#interrogation# est totale et par un mot interrogatif dans le cas d’une ##50# interrogation partielle.

Elle est toujours complément d’objet direct du verbe.

Cette tournure de phrase est particulièrement utilisée lors de la transposition du discours direct au  discours indirect.

Dans la proposition interrogative indirecte, il faut être particulièrement attentif à la place du sujet. En effet, dans une interrogation partielle introduite par quel ou qui, il est placé après le verbe. Par exemple:  Elle veut savoir quel est le résultat du concours.

La subordonnée interrogative indirecte est généralement à l’indicatif.

Astuce: pour ne pas confondre la proposition interrogative indirecte et la proposition relative introduite par qui, il faut rechercher si qui a un antécédent,auquel cas la proposition est une relative et dans le cas contraire c’est une proposition interrogative.