La proposition subordonnée circonstancielle  dépend d’une proposition principale et occupe la fonction de  complément circonstanciel. Elle est introduite par une conjonction de subordination : que, quand, si..

La  proposition subordonnée circonstancielle peut être supprimée ou déplacée dans la phrase complexe . Par exemple: Quand il est arrivé, elle est partie.  Elle est partie quand il est arrivé.

 

Elle est à l’indicatif lorsque la situation ou l’action est réalisée. Elle peut être déplacée. Dès lors qu’elle peut être déplacée, la proposition subordonnée circonstancielle peut être remplacée par une proposition subordonnée participiale ou un  gérondif. Auquel cas elle n’est pas introduite par une conjonction de subordination.

Par exemple:

Dès qu’il rentre de l’école, il fait ses devoirs. Proposition circonstancielle

Immédiatement rentré de l’école, il fait ses devoirs. Proposition participiale

En rentrant de l’école, il fait ses devoirs. Gérondif

La subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination : que, alors que, si, parce que, puisque, si bien que, même si, si, etc.

La subordonnée conjonctive complétive est essentielle au sens de la phrase et est équivalente à un groupe nominal  alors que la’proposition subordonnée relative’ a souvent valeur d’adjectif.

Astuce: pour reconnaître une proposition subordonnée conjonctive, on peut procéder à un test de substitution de la proposition par un groupe nominal. Par exemple: L’accusé a nié qu’il avait commis ce crime. L’accusé a nié ce crime.

 

Généralement, la proposition subordonnée conjonctive complétive a la fonction de  COD . Elle peut alors être remplacer par le  pronom personnel le ou la.

Elle peut également avoir la fonction de COI. Auquel cas, elle peut être remplacé par les pronoms  en ou y.

Lorsque la proposition subordonnée conjonctive complétive est introduite par unelocution conjonctive: à ce que ou de ce que, elle a le plus souvent la fonction de COI .

 

Astuce: pour ne pas confondre la proposition  subordonnée relative  introduite par la locution ce que et la proposition subordonnée conjonctive complétive, il faut procéder à un test de remplacement par le pronom démonstratif cela. Par exemple: Je ne m’attendais pas à ce que nous arrivions si tôt. Test de remplacement: Je ne m’attendais pas à cela. La locution  ce que est une locution conjonctive qui introduit la subordonnée conjonctive complétive, elle n’a pas d’antécédent.

Les propositions sont dites juxtaposées lorsqu’elles sont séparées par une virgule, un point-virgule ou un double point. Par exemple : Il est rentré tard, il avait un dossier à finir. (propositions indépendantes juxtaposées)

Deux propositions indépendantes ou subordonnées peuvent être juxtaposées entre elles. Par exemple : Je suis si fière de lui, qu’il ait réussi son diplôme.

 

Les propositions sont dites coordonnées lorsqu’elles sont reliées entre elles par une  conjonction de coordination  (mais, ou, et, donc, or, ni, car)ou par un  adverbe de liaison  (enfin, ensuite, alors, cependant, puis,..). Par exemple: J’aime jouer du violon mais j’aime aussi jouer du piano.

Des propositions  indépendantes  ou subordonnées  qui ont la même fonction dans la phrase peuvent être coordonnées. Par exemple: Que nous soyons en vacances ou que nous soyons juste en week end, nous allons toujours marcher dans les montagnes.

 

La subordination est, dans la  phrase complexe , la relation entre des propositions qui ont des fonctions grammaticales différentes. Les propositions sont reliées par un subordonnant. Le subordonnant peut être un  pronom relatif ou une conjonction de subordination.

Une relation de dépendance existe entre les propositions. La  proposition subordonnée  est dépendante de la proposition principale#.

Par exemple: Le cinéaste explique que son film porte un regard nouveau sur cette époque.

La proposition indépendante ne dépend d’aucune autre proposition et aucune proposition ne dépend d’elle. Elle dispose d’une autonomie syntaxique c’est à dire qu’ellene dépend d’aucune autre proposition et inversement. Par exemple : La femme était assise, elle était seule. Elle pleurait à chaudes larmes.

Ces trois propositions sont indépendantes.En effet, les séparer par des ponctions fortes (. , ! , ?) n’entraîne aucun changement. Il est tout à fait possible d’écrire : La femme était assise. Elle était seule. Elle pleurait à chaudes larmes.

 

La proposition principale est la proposition qui régit la phrase complexe. Elle peut être reliée à une autre proposition par trois façons différentes : la juxtaposition, la coordination, la subordination. Par exemple : Il lui avait dit qu’il serait à l’heure. La proposition principale est : il lui avait dit.

 

La proposition subordonnée est dépendante d’une proposition principale, sans cette dernière, elle n’a pas de sens. Il peut être impossible de les séparer sans qu’il s’en suive un changement important dans le sens ou la structure de la phrase. Par exemple : Les enfants savent que c’est la fin des vacances.

La proposition subordonnée peut être relative, conjonctive, ou interrogative indirecte.

Astuce : pour trouver la ou les propositions subordonnées dans la phrase, il faut chercher les mots dits inducteurs comme les pronoms relatifs, les conjonctions de coordination, les conjonctions de subordinations ou les pronoms interrogatifs.

La phrase complexe est une phrase qui comporte plusieurs verbes conjugués.Elle présente au moins deux constructions sujet + verbe. Par exemple: Manon attend son amie qui sort de son cours de piano.

La phrase complexe a alors autant de propositions de verbes conjugués. Chaque verbe conjugué étant le noyau d’une proposition.

Par exemple: Manon attend son amie (proposition). Qui sort de son cours de piano (proposition).

Ces propositions sont de différentes natures: indépendante, principale ou subordonnée.