La proposition infinitive n’est introduite par aucun subordonnant. Elle est composée d’un verbe infinitif dont le sujet est différent du verbe conjugué. Par exemple: Je vois les enfants jouer. Les enfants est le sujet du verbe infinitif jouer .

La proposition infinitive est généralement utilisée après un verbe de perception : regarder, écouter, voir, ..

Le plus souvent, elle a pour fonction complément d’objet direct du verbe conjugué.

La proposition interrogative indirecte est introduite par la conjonction de subordination si ou par un autre mot interrogatif tel que: quoi, qui, que..

Elle complète le verbe et exprime une interrogation.

La proposition interrogative indirecteest introduite par si lorsque l’##50#interrogation# est totale et par un mot interrogatif dans le cas d’une ##50# interrogation partielle.

Elle est toujours complément d’objet direct du verbe.

Cette tournure de phrase est particulièrement utilisée lors de la transposition du discours direct au  discours indirect.

Dans la proposition interrogative indirecte, il faut être particulièrement attentif à la place du sujet. En effet, dans une interrogation partielle introduite par quel ou qui, il est placé après le verbe. Par exemple:  Elle veut savoir quel est le résultat du concours.

La subordonnée interrogative indirecte est généralement à l’indicatif.

Astuce: pour ne pas confondre la proposition interrogative indirecte et la proposition relative introduite par qui, il faut rechercher si qui a un antécédent,auquel cas la proposition est une relative et dans le cas contraire c’est une proposition interrogative.

 

Lorsque la proposition subordonnée relative n’a pas d’antécédent et qu’elle a la fonction d’un groupe nominal  c’est à dire sujet , COD, COI,etc, c’est  une  proposition subordonnée relative substantive.

Elle est introduite par quiquoioù, et n’a pas d’antécédent. Par exemple: Qui vole un oeuf vole un boeuf.

 

Lorsque la proposition subordonnée relative  est introduite par un pronom relatif dont l’antécédent est  une locution pronominale (celui qui, ce qui , ce que, c’est une proposition subordonnée relative périphrastique. Par exemple: Elle sait ce qu’elle veut.

Astuce: Pour ne pas confondre la proposition relative avec la proposition interrogative indirecte, il faut être attentif à la relation entre le pronom et son antécédent. Par exemple: J’ai déjà fait le cours que l’on va avoir.  Le  pronom relatif  que a pour antécédent le nom le cours. La proposition que l’on va avoir est une proposition relative.

Je ne sais pas qui on va avoir. Le pronom qui n’occupe pas la fonction d’un groupe nominal et n’a pas d’antécédent. Qui on va avoir est une proposition interrogative indirecte.

Lorsque la proposition subordonnée relative donne plus d’information sur le nom (antécédent) l’antécédent  elle a la fonction d’un adjectif qualificatif, c’est une proposition subordonnée relative adjective.

Par exemple: Hier, j’ai montré la nouvelle console de jeux que j’ai achetée en juillet.

 

Cette proposition peut être:

  •  une proposition subordonnée relative adjective déterminative lorsqu’elle donne une indication indispensable qui ne peut être supprimée au détriment du sens de la phrase. Par exemple: Les tremblements de terre qui ont touché ce village ont fait de nombreux dégâts.

 

  • une proposition subordonnée relative adjective explicative lorsqu’elle est séparée par des ponctuations (souvent des virgules) et apporte une information supplémentaire  apposée.  Par exemple: Les fêtes, qui ont animées la ville tout l’été,ont réjoui les habitants.

La proposition subordonnée relative adjective est généralement à l’indicatif. Elle se trouve au subjonctif lorsque l’antécédent se comporte comme un superlatif.

Astuce:  Lorsque la proposition subordonnée relative adjective a la fonction d’un adjectif épithète , elle est le plus souvent déterminative.  Lorsqu’elle a la fonction d’ adjectif apposé , elle est généralement explicative.